Après la vive polémique, Roman Polanski a annoncé ce mardi 24 janvier qu’il renonce finalement à présider la prochaine cérémonie des César.
Coup de théâtre ce mardi 24 janvier ! Roman Polanski renonce finalement à présider la prochaine cérémonie des César. La nomination du cinéaste, impliqué dans une affaire de viol sur mineure, avait créé la polémique lors de son annonce. Une pétition avait même été lancée sur Internet appelant au boycott pur et simple de la cérémonie, « au nom des victimes« .
Les faits remontent à 1977. Aux Etats-Unis, Roman Polanski a été poursuivi pour avoir drogué et abusé de Samantha Gailey, âgée de 13 ans à l’époque. Le cinéaste s’est fait emprisonner durant 42 jours avant de plaider coupable pour « rapports sexuels illégaux ». Il est aujourd’hui fugitif dans les Etats de l’Union Européenne, selon Interpol – la Suisse, la France et la Pologne restent les seuls pays qui acceptent de recevoir le réalisateur franco-polonais.
La polémique enfle
L’ancienne ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, était montée au créneau et avait pris la défense de Roman Polanski au micro de France Info jeudi 19 janvier dernier. « On ne peut pas, à chaque fois, relancer cette affaire« , avait estimé la députée de Moselle. « Je pense que c’est la liberté absolue de l’académie des César. C’est un très grand réalisateur. C’est quelque chose qui s’est passé il y a quarante ans », avait-elle expliqué.
Bien mal lui en a pris : elle a révélé sur son compte Twitter avoir reçu des menaces de viol à la suite de sa prise de position…