La polémique enfle sur la nomination de Roman Polanski pour présider la 42ème Cérémonie des César… La Ministre du Droit des Femmes, Laurence Rossignol a réagi et trouve cette nomination choquante.
Roman Polanski ne s’attendait surement pas à déclencher une aussi grosse polémique en étant nominé Président de la 42ème Cérémonie des César. La raison ? Le réalisateur est toujours impliqué dans une affaire de viol sur mineur aux Etats-Unis qui remonte à 1977. La Ministre du Droit des Femmes, Laurence Rossignol, a réagi ce vendredi 20 janvier sur France Culture et a été catégorique.
Elle explique ainsi : « Je trouve surprenant et choquant que l’histoire d’un viol dans la vie d’un homme ne pèse pas. C’est un choix qui témoigne de la part de ceux qui ont décidé de le nommer président des César d’une indifférence à l’égard des faits qui lui sont reprochés. En fait, ce n’est pas grave, pour les organisateurs, que Roman Polanski soit poursuivi aux Etats-Unis et ait à son actif le viol d’une (…) enfant de 13 ans. »
Aurélie Filippetti n’est pas de cet avis
Interrogée sur le sujet sur FranceInfo, Aurélie Filippetti, ancienne Ministre de la Culture ne s’était pas sentie particulièrement gênée par cette nomination, mais avait eu du mal à se justifier : « Je pense que c’est la liberté absolue de l’Académie des César. C’est un très grand réalisateur. C’est quelque chose qui s’est passé il y a quarante ans. On ne peut pas, à chaque fois, relancer cette affaire. C’est uniquement une cérémonie des César. Il ne faut pas non plus donner plus d’importance que ça n’en a à une cérémonie télévisée et professionnelle sur le cinéma.«