Un ancien conseiller d’Arnaud Montebourg a été condamné par la justice britannique pour pédophilie après avoir voulu entrer en contact, via internet, avec trois fillettes âgées de 8 à 12 ans.
Voilà une affaire dont Arnaud Montebourg se serait sans doute bien passée. Déjà dans la tourmente depuis qu’il a été révélé qu’il devait 50.000 euros au groupe PS à l’Assemblée nationale, le candidat à la primaire de la gauche a récemment appris que l’un de ses anciens conseillers avait été condamné en Grande-Bretagne pour pédopornographie.
L’information a été révélée par le Daily Mail le 3 janvier : Christophe Bejach, co-fondateur du think tank Terra Nova et ancien bras droit d’Arnaud Montebourg lorsqu’il était ministre de l’Economie, a été condamné à 100.000 livres d’amende, 100 jours de traitement médical et 20 jours de travaux d’intérêt général pour avoir voulu prendre contact, via internet, avec trois fillettes âgées de 8 à 12 ans entre avril et juillet 2016. L’homme tentait de convaincre la mère des trois enfants d’organiser avec elles une « séance photo érotique ». Mais ce qu’il ne savait pas, c’est que derrière la mère de famille se cachait en réalité un policier britannique. Lorsque son domicile londonien a été perquisitionné, en juillet, les forces de l’ordre ont retrouvé sur son ordinateur de nombreuses photos pédopornographiques. Au tribunal, Christophe Bejach n’a pas nié les faits mais expliqué qu’il n’était « pas dans son état normal ».
Arnaud Montebourg « sous le choc »
Contacté par BuzzFeed, l’entourage d’Arnaud Montebourg affirme que l’ex-ministre est tombé de nues en apprenant la nouvelle. « Quand il a appris (…) les actes de Christophe Bejach, Arnaud Montebourg était sous le choc. Ce sont des actes ignobles, qui appellent toute la sévérité de la justice. C’est le choc d’un père de famille, mais aussi d’un homme engagé qu’a ressenti Arnaud Montebourg », a fait savoir son directeur de campagne, François Kalfon.
Auprès de nos confrères, ce dernier a également tenu à préciser que Christophe Bejach « n’a jamais eu de relations ni personnelles ni politiques » avec le candidat à la présidentielle mais qu’il était un simple « conseiller technique ». De plus, a ajouté François Kalfon, Christophe Bejach avait démissionné de ses fonctions « pour des raisons qui lui sont propres » en 2014. Comprendre : les deux hommes ne sont plus en contact et Arnaud Montebourg n’a rien à voir avec cette affaire.