A l’approche de la fin du quinquennat, les bureaux de l’Elysée se vident : de nombreux conseillers de François Hollande quittent le palais présidentiel pour d’autres aventures.
Pas de doute, dans les couloirs de l’Elysée, il y a bien une ambiance de fin de règne. RTL a rapporté lundi que depuis le renoncement du président, les équipes de François Hollande sont partagées en deux. Il y a d’un côté ceux, nombreux, qui font leurs cartons pour partir vers d’autres aventures. Parmi eux, l’ex-conseiller politique Vincent Feltesse désormais nommé à la Cour des comptes. Boris Vallaud secrétaire général adjoint de l’Elysée, qui partira dans moins de deux semaines pour assurer une campagne législative dans les Landes. Ou bien encore Pierre-Louis Basse, conseiller pour les grands événements, qui lèvera l’ancre pour voguer vers d’autres horizons.
De l’autre côté, il y a les autres qui restent jusqu’au bout du quinquennat. Ceux-là relâchent la pression, dans une atmosphère plus détendue. « On rigole plus souvent », a confié un conseiller à RTL. Puis un autre d’avouer se rendre désormais plus souvent à la salle de sport de l’Elysée.
Même François Hollande se sent plus détendu. « On sent bien qu’il est plus libre après sa décision de ne pas se représenter« , murmure-t-on, toujours selon RTL.
Moins de pression, malgré l’inquiétude
Plus détendu, le président, mais pas forcément plus heureux : on rapportait la semaine dernière que le chef d’Etat regrettait déjà d’avoir renoncé à briguer un second mandat. « Vous aurez remarqué que je n’ai pas annoncé mon retrait de la vie politique« , a souligné François Hollande à ses proches, selon Le Point. « Il pensait que son retrait permettrait à Manuel Valls de faire une percée. Or ce n’est pas le cas« , avait clarifié une source au magazine.
Il est vrai que, selon un dernier sondage du Cevipof sur les résultats de la prochaine présidentielle, l’ex-Premier Ministre n’arrive qu’en cinquième position, derrière Emmanuel Macron et même Jean-Luc Mélenchon. Cela a d’ailleurs de quoi inquiéter François Hollande, qui redoute de se voir porter la responsabilité d’une énorme claque pour le Parti Socialiste…