Dans une interview à « Society », David Pujadas revient sur les propos violents de Nicolas Sarkozy à son égard lors du dernier débat de la primaire de la droite et du centre.
« Quelle indignité ». Lors du troisième et dernier débat de la primaire de la droite et du centre, Nicolas Sarkozy n’y est pas allé par quatre chemins pour faire comprendre à David Pujadas qu’il trouvait déplacé la question du journaliste sur les valises d’argent liquide qu’il aurait reçues de Ziad Takieddine pour financer sa campagne en 2007. « Nous sommes sur le service public. Vous n’avez pas honte de donner écho à un menteur ? Ce n’est pas l’idée que je me fais du service public. C’est une honte », s’est alors insurgé l’ancien président de la République.
Des mots extrêmement violents. Et pourtant, David Pujadas affirme qu’il ne s’est « pas senti insulté ». « C’est la dixième fois qu’il fait ça, il est dans son registre », estime le journaliste de 52 ans, qui accorde cette semaine une longue interview au magazine Society. Du côté des téléspectateurs, les avis semblaient partagés. « J’ai reçu deux tiers de lettres qui me disaient que je n’aurais pas dû poser cette question et l’autre tiers qui me disait que j’aurais dû y passer plus de temps », explique le présentateur du 20 Heures de France 2.
« La petite marmite des réseaux sociaux »
Conscient d’être dans un débat et non pas dans une émission politique à part entière, David Pujadas a toutefois décidé de ne pas « creuser sur Takieddine » afin de ne pas donner lieu à « un face-à-face avec Sarko ». « Donc [quand il me dit que Takieddine est un menteur] je me satisfais de sa réponse », explique-t-il, avouant cependant qu’il a « peut-être tort de ne pas accorder assez d’importance à la petite marmite des réseaux sociaux ». Closer.fr vous propose de revoir la séquence en question.