Clément, un étudiant de 21 ans, a lancé la célèbre punchline « Casse-toi pauv’ con » à Emmanuel Macron en juillet dernier. Il est jugé ce mardi pour outrage à une personne chargée d’une mission de service public.
« Casse-toi, pauv’ con » : 8 ans après, la punchline résonne encore. Et pour cause : un étudiant qui n’a pas la mémoire courte a lancé la phrase désormais bien célèbre à Emmanuel Macron, lors de sa visite ministérielle en Mayenne en juillet dernier. Clément, jeune Levallois de 21 ans, a été rapidement identifié puis convoqué à l’Hôtel de Police de Laval, comme le rapporte France Bleu. Il est jugé ce mardi pour « outrage à une personne chargée d’une mission de service public » et plaidera coupable.
Pour rappel, la phrase désormais culte a été lancée pour la première fois en 2008 par Nicolas Sarkozy, qui était alors président de la République, au salon de l’agriculture. Vexé, il voulait ainsi répondre fermement à un visiteur qui avait refusé de lui serrer la main. « Touche-moi pas, tu me salis ! », avait lâché le visiteur. Ce à quoi le président – qui avait visiblement oublié qu’il était filmé – a répondu tout en élégance : « alors casse-toi, pauv’ con !« . Mais contrairement à Clément, Nicolas Sarkozy n’aura pas été embêté par la justice après avoir lancé cette phrase.
La punchline a provoqué un tollé et a été largement relayée sur la Toile, elle est devenue aujourd’hui un slogan, voire un symbole – comme en témoigne cette réutilisation.