Si les relations entre François Hollande et Manuel Valls n’ont pas toujours été au beau fixe, il semble que Valérie Trierweiler – encore elle – n’y soit pas pour rien…
Une relation en dents de scie. Voilà comment on pourrait qualifier les rapports, compliqués et inégaux, entre François Hollande et Manuel Valls. Si le premier ministre a, comme l’écrit cette semaine le Journal du Dimanche au lendemain du renoncement du président de la République, « achevé de l’assassiner politiquement », c’est loin d’être la première fois que les deux hommes s’affrontent…
En 2006 par exemple, François Hollande entre dans une colère noire lorsque celui qui est alors maire d’Evry le compare à Raymond Domenech, le sélectionneur de l’Equipe de France de football, beaucoup critiqué à l’époque pour avoir mis les mauvais joueurs sur le terrain. Le futur président « en restera profondément vexé », rappelle le JDD, qui précise que c’est la raison pour laquelle François Hollande refusera de se rendre au mariage de Manuel Valls et d’Anne Gravoin…
« Hollande veut ma peau »
Trois ans plus tard, ce sera au tour de Manuel Valls d’être persuadé d’être la victime d’un coup monté à l’initiative de François Hollande. En cause : une phrase malheureuse tenue par le maire d’Evry alors qu’il déambule sur un marché de sa commune de l’Essonne et lance : « Tu me mets quelques Blancs, quelques Whites, quelques Blancos ». Si la formule fait polémique, c’est aussi parce qu’elle est diffusée dans une émission de la chaîne Direct 8 dont la présentatrice n’est autre… que Valérie Trierweiler. « Hollande veut ma peau », lance alors Manuel Valls. Pourtant, toujours selon le JDD, il semble que François Hollande ait déconseillé à sa compagne de l’époque de diffuser ces images. Qu’importe, cet épisode entachera à jamais la relation entre François Hollande et son futur premier ministre…