Quel est le point commun entre Brad Pitt, Jack Lang et Sheila ? Ils ont tous été piégés par Raphaël Mezrahi. Et l’intervieweur le plus barré de la télé est de retour avec un double DVD de canulars inédits. Closer l’a interrogé…
Closer : Il y a quelques semaines, vous avez fait le buzz avec votre interview de Nabilla. C’était la dernière personne en France que vous pouviez piéger sans être démasqué ?
Raphaël Mezrahi : Non, il y en a d’autres, sa génération ne me connaît pas. Mais l’échange est d’autant plus drôle avec ces candidats qui débarquent de téléréalités et se permettent de me dire que mes questions n’ont aucun intérêt, alors que j’ai vingt-cinq ans de métier. C’est du chef-d’œuvre ! De toute façon, j’aime bien passer pour un crétin, ça me fait rire… C’est comme quand j’avais interviewé Brad Pitt. Les journalistes avec qui je l’attendais étaient des nanas sublimes qui s’étaient préparées pendant deux mois pour ce moment. Et moi, j’arrivais avec une mèche approximative, un pull troué et un sale accent français. Elles m’ont pris pour un demeuré, ce qui m’amusait.
C. : Votre prochain challenge, ce serait qui ? Donald Trump ?
R.M. : Ah oui, ce serait génial ! J’ai d’ailleurs interviewé son ex-femme, Ivana. Mais la séquence n’avait aucun intérêt, c’était le néant. Je ne l’ai même pas diffusée…
C. : Vous sortez un DVD avec plusieurs inédits. Il vous en reste beaucoup sous le coude ?
R.M. : Plein ! Là, j’ai redécouvert l’interview intégrale de Jacques Villeret, que j’ai mise dans ce DVD. J’ai aussi retrouvé quatre cassettes d’entretien avec Sylvie Joly. Je ne sais pas ce qu’il y a dedans, mais je vais les visionner. Si j’ai autant d’inédits, c’est qu’à l’époque, Canal m’a viré du jour au lendemain, sans aucune élégance, et que j’avais donc mis en boîte pas mal de choses qui n’ont pas été exploitées.
Une interview à retrouver en intégralité dans le nouveau numéro de Closer, en kiosque vendredi et téléchargeable sur smartphone, iPad et KiosqueMag dès jeudi soir à 20 heures.