Interview. Le 8 novembre, Jean-Michel Maire était convoqué par la brigade des stupéfiants et placé quelques heures en garde à vue. La police enquêtait sur l’une de ses fréquentations, impliquée dans une enquête sur un trafic de stupéfiants. Sonné, le chroniqueur de TPMP, qui nie toute consommation, nous a accordé une interview.
Auditionné puis placé en garde à garde le 8 novembre, Jean-Michel Maire est sorti ce mercredi midi de garde-à-vue. Contacté par Closer, le chroniqueur de TPMP nous a accordé une interview quelques minutes après avoir quitté la Brigade du 36 Quai des Orfèvres.
Closer : Vous avez été convoqué par la brigade des stupéfiants le 8 novembre dernier et mis en garde à vue une dizaine d’heures durant. Pour quelle raison ?
Jean-Michel Maire « C’est une histoire qui ne date pas d’aujourd’hui. Je suis interrogé dans le cadre d’une procédure qui date d’il y a deux ans. J’apparais dans le fichier de quelqu’un qui a été mis sur écoutes et j’ai été entendu pour savoir quelles étaient mes relations avec cette personne-là. On m’a demandé si je connaissais ses activités et ce que je savais de son travail, de ses antécédents etc…
Cette enquête concerne donc un réseau de trafic de Cocaïne …
J’imagine que c’est ça. Les enquêteurs sont restés très vagues. Mon nom apparaît dans le téléphone de la personne sur laquelle la police enquête. Il se trouve que cette personne est un ami. J’ai expliqué aux enquêteurs que je ne connaissais pas ses activités.
Etiez-vous surpris que cette personne puisse être impliquée dans un trafic de stupéfiant ?
En tout cas, je ne m’étais jamais posé la question. D’après ce que j’ai pu comprendre, cet ami a une double vie et plusieurs activités dont des activités illégales. Et comme j’apparais souvent dans ses appels, les enquêteurs voulaient savoir j’avais un lien avec ses activités illégales. Je leur ai dit que non, mais ils ont insisté. Ça a duré longtemps. J’ai passé la nuit en garde à vue. La police m’a interrogé le lendemain matin et relâché une heure après.
Vous semblez sonné…
Oui je n’avais pas besoin de ça en ce moment… J’espère avoir été convaincant. Je le crois. Apparemment, j’ai répondu à toutes les questions des enquêteurs. En tout cas à la fin de l’audition, ils m’ont remis en liberté.
Etes-vous un consommateur de cocaïne ?
J’ai dit aux enquêteurs que je l’avais été, mais que maintenant j’étais suivi par un hypnotiseur. Je ne consomme plus. A l’époque qui intéressait les enquêteurs, il m’arrivait de consommer.
Cette audition vous rend-elle inquiet par rapport à votre avenir dans TPMP ? En avez-vous parlé avec l’équipe de Cyril Hanouna ?
Non. Ce sont deux choses qui n’ont rien à voir. Il y a mon travail d’un côté et ma vie privée de l’autre. Je n’ai pas été interpellé dans le cadre de mon travail ou sur mon lieu de travail donc ce sont deux choses complétement séparées.