Dans une interview à « Paris Match », Valentin, le fils d’Yves Montand, revient sur « l’affaire Aurore Drossart », cette jeune femme qui a traîné sa famille en justice car elle affirmait être la fille illégitime de l’acteur.
Les faits remontent à 1989. Jusqu’alors méconnue du grand public, une comédienne du nom d’Anne Drossart défraye la chronique en engageant une procédure de reconnaissance de paternité au nom de sa fille Aurore qui serait, selon elle, la fille illégitime d’Yves Montand. L’année suivante, la justice demande une analyse sanguine mais l’acteur-chanteur, qui dément être le père d’Aurore, refuse catégoriquement de s’y soumettre. Ce n’est qu’après sa mort, en 1991, que l’affaire va connaître de multiples rebondissements, qui déboucheront, en 1998, sur l’exhumation du corps d’Yves Montand afin de réaliser des tests ADN. Des analyses qui révéleront qu’Anne Drossart n’est pas la fille de l’acteur.
A cette époque, Valentin, le fils (reconnu) d’Yves Montand a neuf ans et, il « ne comprend pas vraiment » ce qu’il se passe, comme il le raconte cette semaine dans une interview accordée à Paris Match. « Ma mère a pris d’infinies précautions pour me protéger jusqu’à me retirer deux fois de l’école », confie le jeune homme, né en 1988 de la relation d’Yves Montand et de Carole Amiel, sa dernière compagne. « De ces semaines difficiles, j’ai conservé un souvenir : les neuf tubes de verre nécessaires aux analyses, posés sur la table du laboratoire et remplis de mon sang », se souvient Valentin, aujourd’hui âgé de 27 ans.
« J’éprouve un peu de peine pour elle »
Quant à Aurore Drossart, qui reste persuadée qu’Yves Montand est son père, Valentin avoue ne l’avoir « jamais » rencontrée. « En fait, j’éprouve un peu de peine pour elle », confie-t-il, avant de conclure : « Mais je préfère ne pas y penser : cela représente trop d’années de souffrance pour ma mère qui s’est épuisée de procès en procès ».