Pour assurer la sécurité de Manuel Valls et de ses proches, la police de l’Essonne est contrainte d’abandonner des secteurs entiers placés sous sa protection. Une situation ubuesque devenue aujourd’hui ingérable.
C’est une affaire délicate qui concerne le premier ministre Manuel Valls que révèle ce jour le Parisien. Selon les informations du quotidien, deux policiers sont présents 24 heures/24 devant l’appartement de l’ancienne épouse de Manuel Valls, qui se situe à Évry. Et pour sa propre sécurité, le premier ministre est escorté de plusieurs équipes, notamment lors de ses déplacements. Soit. Mais cette situation devient pesante pour les policiers de l’Essonne, qui dénoncent aujourd’hui « une tâche indue ». Une situation très inconfortable, qui est devenue même ingérable lundi matin à l’aube.
Car pour organiser une surveillance de la maison de la famille de Manuel Valls, le commissariat de Brunoy a envoyé ses hommes… se retrouvant alors sans ressources policières pour son propre secteur. En effet, selon une note de service confidentielle, c’était « l’unique patrouille disponible » pour ce secteur qui compte pourtant près de 55 000 habitants ! Et dans la même note interne, un agent affirmait même se trouver « seul » pour assurer la permanence et répondre au téléphone. « Finalement un équipage d’Évry a pu se libérer un peu plus tard afin d’assurer la surveillance de cette personnalité, notre patrouille a pu revenir sur notre circonscription », a tout de même précisé le commissaire de Brunoy. Voilà encore une affaire qui ne va pas arranger la popularité de la Hollandie.