Il y a quelques semaines, un gîte d’Indre-et-Loire se plaignait d’une facture impayée par l’association présidée par Azouz Begag. En réalité, le nom de l’ancien ministre avait été utilisé pour arnaquer le gîte.
Le Domaine de Clairaies situé à Artannes-sur-Indre, dans les environs de Tours, réclamait depuis près d’un an le paiement de 1486 euros, après un séjour non réglé effectué en novembre dernier par l’association Emir Abdelkader – qui rend hommage à l’écrivain algérien du XIXème siècle -, dont le président était à cette époque l’ex-ministre Azouz Begag, en charge de l’égalité dans le gouvernement de Dominique De Villepin entre 2005 et 2007.
Mais jointe par téléphone par France 3 dimanche, Nathalie Cariou, la gérante du gîte, a totalement dédouané Azouz Begag : « Il est bien venu, mais il n’est absolument pas en cause dans cette histoire. Il s’est fait avoir comme nous. Il était président d’honneur d’une association dont on est même pas sûrs de l’existence » a-t-elle déclaré. Il évoquera d’ailleurs cette affaire dans son prochain ouvrage à paraître en janvier « La faute aux autres ».
Ce serait donc la vice-présidente de l’institut Emir Abdel Kader, Bernadette Paillat-Flitti qui aurait donc utilisé le nom d’Azouz Begag de façon frauduleuse. Et elle est depuis totalement injoignable : « Depuis un an, cette dame nous mène en bateau. Nous avons envoyé des mails et essayer de la joindre par téléphone. Plusieurs fois, elle nous a répondu que le règlement avait été envoyé et encaissé. Pas par nous en tout cas. On n’a même pas réussi à avoir une adresse. » se désole Nathalie Cariou. La gérante se dit même prête à abandonner les poursuites, lassée par cette affaire.