Candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal pourrait-elle retenter sa chance dix ans plus tard ?
Ira, ira pas ? Alors que François Hollande fait toujours planer le doute quant à sa candidature à la prochaine présidentielle, à gauche, ils sont de plus en plus nombreux à se demander qui pourrait bien être le candidat socialiste à l’Elysée au cas où l’actuel chef de l’Etat déciderait finalement de ne pas y aller. Et si le nom de Manuel Valls est sur toutes les lèvres, celui de Ségolène Royal revient de plus en plus souvent ces dernière semaines…
Candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2007, l’actuelle ministre de l’Environnement pourrait-elle retenter sa chance dix ans plus tard ? Selon à qui vous posez la question, la réponse n’est pas la même ! « Ce n’est ni son projet, ni un sujet », insiste son entourage, cité dans un article de L’Opinion. « Elle n’ira pas. Elle-même considère que ce n’est pas l’heure », confirme un membre important du gouvernement.
« Son moteur, c’est la revanche »
Mais l’idée que Ségolène Royal puisse se lancer dans la course à la présidentielle n’est pas si saugrenue – loin de là. A tel point que lors de sa fête d’anniversaire au ministère de l’Environnement le 22 septembre dernier, l’hypothèse a largement été évoquée… « Son épaisseur politique est incontestable, elle a pris de la surface ; après, s’il y a un espace à occuper, elle jouera des coudes », explique ainsi à L’Opinion une de ses collègues au gouvernement. Quant à ses détracteurs, ils aiment rappeler que la « vice-présidente », comme la surnomment certains depuis son retour triomphal au gouvernement il y a deux ans, est animée par une soif de revanche... »Le PS et elle, c’est une histoire de haine et rancœur. Son moteur, c’est la revanche. Elle a commencé le quinquennat étrillée aux législatives et finit ‘vice-présidente’ avec sa relation si particulière avec François Hollande. Bien sûr qu’elle y pense, elle y a toujours pensé », affirme un poids lourd du parti. Les paris sont ouverts !