Vendredi, le parquet général a étudié la demande de nullité des avocats de Karim Benzema. La star du Real Madrid sera fixée sur son sort le 16 décembre, soit deux mois supplémentaires à attendre.
Karim Benzema pensait apprendre une bonne nouvelle vendredi. Alors que son avocat Sylvain Cormier a répété que son client était « innocent » et qu’il comptait laver son « honneur », la cour d’appel de Versailles n’a pas encore décidé si elle acceptait ou elle rejetait la demande d’annuler l’enquête le concernant dans le cadre de l’affaire de chantage à la sextape contre Mathieu Valbuena.
Le parquet général donnera finalement sa réponse dans deux mois, soit le 16 décembre, et Karim Benzema saura enfin s’il devra comparaître lors d’un « débat public au cours d’une audience correctionnelle » comme le réclame les avocats de Mathieu Valbuena. Depuis sa mise en examen en novembre 2015, l’attaquant du Real Madrid, qui n’est pas sélectionné par Didier Deschamps en attendant la décision de la justice, a confirmé qu’il avait parlé à son coéquipier de l’équipe de France de l’existence d’une sextape dans sa chambre de Clairefontaine, le fief des Bleus en région parisienne, mais il a toujours nié à avoir voulu le faire chanter.
L’un des maîtres chanteurs, Mustapha Zouaoui, avait dédouané Karim Benzema il y a quelques semaines dans une interview accordée au quotidien sportif, L’Equipe : « Benzema ne m’a jamais demandé tu vas en faire quoi (de la sextape), l’air intéressé. Non, il avait une peur, qu’elle sorte sur les réseaux sociaux, sur Internet. Moi, honnêtement, je pensais que Karim n’aimait pas Valbuena. La plupart des joueurs, quand tu leur racontais la sextape, voulait au moins la voir. Karim Benzema ne voulait même pas la voir. Je lui ai dit : ‘Si tu veux, je t’envoie un bout.’ Il m’a répondu : ‘Je n’en veux même pas de ton bout’.«