Leader tous les soirs sur NRJ, Cauet, qui joue actuellement son deuxième one-man show sur les scènes de France, fait son arrivée sur C8. TPMP, Enora Malagré, son régime, l’animateur de 44 ans nous dit tout.
Closer : Après deux ans d’absence à la télé, vous voilà de retour dans TPMP et à l’animation de L’Œuf ou la Poule, sur C8. Ça vous avait manqué ?
Cauet : Non. C’est comme quand on aime bien quelque chose : parfois, on le fait moins, mais on sait qu’on le refera. Entre la radio et le one-man show, j’ai un agenda bien rempli. Je suis content de refaire de la télé, mais ça ne m’a pas manqué.
Vous avez trente ans de carrière derrière vous…
Voilà, je vais aller me pendre ! (Rires.)
Vous êtes numéro 1 le soir sur NRJ, et vous avez fait les belles heures de TF1. Ce n’est pas un peu dur de faire son retour à la télé en tant que chroniqueur ?
Je ne le vois pas comme ça. Pour moi, TPMP est une sorte de récréation. L’idée, c’est de venir s’amuser. Moi, j’ai un problème de timing : j’ai une tournée à faire, la radio tous les jours, une vie de papa et je dois jongler avec tout ça. Donc l’idée de reprendre un jeu, L’ Œuf ou la Poule, et de venir m’amuser une fois par semaine, c’est vachement bien. Oui, je me mets au service de Cyril et, non, ce n’est pas mon émission, mais c’est aussi une position très confortable.
Quand on est animateur et producteur, n’est-ce pas gênant de devoir critiquer la télé ?
Non, parce que je le fais depuis longtemps à la radio. Je me suis toujours un peu moqué de tous à l’antenne, y compris des copains.Vous savez, balancer des vannes sur les uns ou les autres, c’est ce que je fais depuis trente ans.
Autour de la table, vous allez retrouver Enora Malagré, avec laquelle il y a eu des clashs…
Oui, mais c’est du spectacle…
A un moment, on avait plutôt le sentiment qu’il ne fallait pas vous mettre côte à côte…
A l’époque, je ne suis pas rentré dans la polémique. Et si, sur le moment, il y a deux ou trois choses qui m’ont vraiment agacé, je me suis dit que ce serait idiot de répondre, parce que je suis le premier à critiquer. Aujourd’hui, tout va bien. Et puis, franchement, la partie coulisses de l’émission est vraiment très cool.Tout le monde se connaît très bien et déconne ensemble.
Justement, à force de recruter des chroniqueurs qui avaient été très critiqués dans TPMP, Cyril Hanouna s’expose à son tour aux critiques : sa bande ne danserait-elle pas « le bal des faux culs » ?
Je me suis foutu de la gueule de plein de chanteurs et ça ne m’empêche pas de prendre plaisir à les recevoir.Ça fait partie du truc. On ne peut pas dire que tout est génial, et encore moins dans une émission qui analyse la télé. Personnellement, je n’ai vraiment pas l’impression que ce soit le bal des faux culs. Au contraire. Je vois une bande de gens qui se marrent bien ensemble en coulisses.
Avec Julien Courbet, Benjamin Castaldi et vous dans TPMP, c’est un peu le rendez-vous des anciens combattants de TF1…
C’est pas faux… Mais, le plus inquiétant, c’est qu’à un moment donné, TF1 a laissé partir beaucoup de gros talents. J’ai un souvenir extraordinaire de mes années TF1 et pas une seconde d’aigreur.
Outre votre arrivée dans TPMP, ce qui a beaucoup fait parler, c’est votre perte de poids…
Oui. On a l’impression que j’ai perdu 200 kg… (Rires.)
Vous avez dit avoir été étonné par le buzz mais, en vous affichant sur Instagram, c’est aussi un peu ce que vous cherchiez, non ?
C’est dingue. On ne peut plus s’afficher sur Instagram, alors ? Quand Kim Kardashian poste ses fesses, tout le monde applaudit, moi, je me mets…
Kim Kardashian montre justement ses fesses pour faire du buzz !
Oui mais, moi, si je le fais, ça ne marchera pas ! (Rires.) Ce qui est dingue, c’est que je n’ai pas posté la photo en mode « Regardez comme je suis beau », mais simplement comme je le fais d’habitude. D’un seul coup, il y a quelqu’un qui a dit : « Il a maigri », et c’était parti. J’ai perdu 13 kg, ce n’est pas énorme. Mais, en lisant les trucs, j’avais l’impression que j’en avais perdu 45 ! On a dit que j’avais mis un anneau, etc. J’ai des potes inquiets qui m’ont même appelé pour savoir si j’allais bien. Comme quoi… J’annonce que je fais un milliard de vues sur YouTube, tout le monde s’en cogne ; je perds 13 kg, ça fait le tour d’Internet…
Vous qui avez souvent dit être un handicapé du sport, qu’est-ce qui a motivé cette perte de poids ?
Ce n’est pas pour la télé, mais pour le one man show. J’en avais marre d’être essoufflé à la fin de chaque représentation. Et puis, avec mon émission de radio sur NRJ, la scène, la production, j’ai un rythme très violent. A 44 ans, je devais me reprendre en main. C’est parti de là, mais il se trouve que j’ai pris goût à la salle de sports.
On dit souvent que la volonté de changer physiquement est liée à un changement de vie personnelle. Est-ce votre cas ?
Oui, comme ça arrive à beaucoup de gens, mais je ne vais pas entrer dans les détails. Il a fallu que je m’organise pour gérer mes enfants et mon métier. On change ses priorités. Cela passe aussi par le fait de se dire : « Et si j’en profitais pour aussi me reprendre en main, moi ? »
Vous jouez actuellement votre nouveau spectacle, Cauet a grandi . Y abordez-vous la séparation d’avec votre femme ?
Non. Je n’ai pas envie d’y mettre forcément tous les épisodes de ma vie personnelle comme dans le premier one man. Pour ce deuxième show, je voulais plus m’inspirer de la vie de tous les jours. Ce spectacle est beaucoup plus proche des gens, il y a moins d’effets, il n’y a pas d’écran et il y a plus d’interactions avec le public. En revanche, ça pourra peut-être faire partie d’une websérie autobiographique et caricaturale que je développe actuellement. L’histoire est simple : c’est celle d’un mec qui fait rire les gens, qui est un winner dans son boulot, mais un looser dans la vie. Elle s’appellera Sébastien (son prénom, NDLR) .
Cette interview a été publiée dans le numéro 592 de Closer.
5 choses qu’on ne sait pas sur Cauet
1. Après le one-man show, il aimerait faire du théâtre. Il a déjà reçu plusieurs propositions.
2. Il aurait dû arriver sur C8 en 2014. Alors qu’il était sur le point de signer, la chaîne a choisi quelqu’un d’autre.
3. Malgré son succès sur scène, ses enfants lui préfèrent toujours Kev Adams.
4. Petit, il était enfant de chœur pour moins s’ennuyer à la messe.
5. Absorbé par sa passion pour la radio, il n’a pas fini ses études en école de commerce.