Lorant Deutsch vient d’accorder une interview au Point.fr dans laquelle il pointe du doigt les lacunes en histoire de deux figures politiques : Najat Vallaud-Belkacem et Nicolas Sarkozy. L’acteur et écrivain revient sur la définition de « gaulois ».
L’auteur de Métronome 2 et amoureux de Paris vient de faire le point sur l’enseignement de l’histoire qui fait débat chez les hommes politiques dernièrement. Nicolas Sarkozy avait lâché lors d’un meeting en septembre : « Si l’on veut devenir Français, on parle français, on vit comme un Français. Nous ne nous contenterons plus d’une intégration qui ne marche plus, nous exigerons l’assimilation », a affirmé le candidat à la primaire des Républicains avant de lancer : « Dès que vous devenez français, vos ancêtres sont gaulois ». Des propos qui ont évidemment fait réagir dans l’autre camp puisque Najat Vallaud-Belkacem a répondu à l’ancien président de la République : « il y a parmi nos ancêtres des gaulois, mais aussi des normands, des arabes, des italiens, des espagnols ». Si la ministre de l’éducation l’invite à un cours d’histoire, Lorant Deutsch tient à mettre les pendules à l’heure dans une interview accordée au Point.fr
Najat Vallaud-Belkacem devrait prendre un cours d’histoire avec Nicolas Sarkozy
L’acteur et écrivain de 40 ans attaché à la France revient sur les propos des politiques : « Si on réfléchit, évidemment que nos ancêtres, ce sont les Gaulois. Je ne suis Français que depuis cinquante ans si on parle en termes d’origine, mais je suis Parisien. Or Paris est un mot d’origine celte. » Lorant Deutsch explique donc : « Quand Najat Vallaud-Belkacem dit qu’elle veut donner un cours d’histoire à Nicolas Sarkozy. Dans ce cas-là, il faudrait qu’elle se mette à côté de lui pour suivre le cours ! Parce que les Gaulois et les Celtes, c’est la même chose. C’est juste un marqueur temporel. » Il finit par ajouter : « mes ancêtres, ce sont les Gaulois, mais aussi les Romains, les Germains, les Burgondes, les Francs, les Italiens, les Flamands ou les Hongrois quand ils ont tout ravagé au Xe siècle. »