Selon « Le Point », le ministère de l’Intérieur a refusé à ce qu’un officier de sécurité suive Bruno Le Maire lors de ses déplacements de campagne. Un cas de figure qui n’est pas sans rappeler celui vécu par Emmanuel Macron…
Il a voulu se la jouait comme une star mais c’est raté ! Selon Le Point, en kiosque ce jeudi, Bruno Le Maire a demandé à plusieurs reprises au ministère de l’Intérieur une protection policière pour être paré à toute éventualité lors de ses déplacements de campagne. Mais le candidat à la primaire de la droite et du centre s’est heurté à un refus catégorique de la part de la Place Beauvau. Motif invoqué, toujours selon Le Point : Bruno Le Maire ne fait actuellement pas l’objet de menaces particulières qui pourraient justifier l’affection d’un officier de sécurité. Coup dur pour le plus jeune candidat à la primaire des Républicains alors que trois de ses concurrents à la primaire des Républicains bénéficient, eux, d’une garde rapprochée « en raison de leurs anciennes fonctions » : Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Fillon.
Cette histoire n’est pas sans rappeler le refus essuyé il y a peu par un certain Emmanuel Macron… Après son départ de Bercy, le 30 août dernier, le ministre démissionnaire avait lui aussi demandé une protection policière au ministère de l’Intérieur. Là encore, on lui avait répondu que rien ne justifiait un tel dispositif… alors qu’il aurait pourtant déjà reçu des menaces de mort lors du débat houleux sur la loi qui porte son nom. Qu’à cela ne tienne : l’ex-ministre de l’Economie avait alors confié sa sécurité à un gendarme en activité…