Ce vendredi 23 septembre, des fragments d’ossements humains ont été retrouvés dans les Pyrénées-Orientales. Une découverte qui relance l’enquête au sujet de la disparition de Marie-Josée Benitez et sa fille, Allison il y a trois ans.
Une disparition toujours mystérieuse. Le 14 juillet 2013, Marie-Josée Benitez (53 ans) et sa fille Allison (19 ans) ont donné signe de vie pour la dernière fois. Trois ans après, l’enquête, jusqu’alors au point mort, est sur le point d’être relancée après la découverte ce vendredi 23 septembre de fragments d’ossements humains à Barcarès dans les Pyrénées-Orientales. C’est le frère de Marie-Josée Benitez qui a fait la morbide découverte après avoir été contacté sur les réseaux sociaux. Un témoin avait aperçu il y a un an des cheveux dépasser d’un sac poubelle qui avait été enterré. « Elle (La personne ndlr) m’a donné un point GPS (…) et je suis tombé sur des ossements que j’ai montrés à deux médecins généralistes » a-t-il expliqué à l’AFP au sujet de la découverte d’une articulation et d’un morceau d’avant-bras. Le parquet a ouvert une enquête de flagrance afin de rechercher les « causes de la mort » comme l’a fait savoir l’avocat de la sœur de la mère de famille disparue. « Il y a de fortes chances que l’on soit en présence de restes appartenant à Marie-Josée ou Allison Benitez car ils ont été trouvés dans une zone fréquentée par Francisco Benitez » a fait savoir l’avocat de la sœur de Marie-Josée Benitez même s’il faut attendre les résultats des analyses ADN pour déterminer avec exactitude si les ossements appartiennent aux disparues.
A la suite de la disparition des deux femmes, les enquêteurs s’étaient tournés vers le mari et le père de famille, Francisco Benitez, adjudant-chef à la Légion étrangère de Perpignan car il avait tardé à alerter la police. Deux semaines plus tard, le suspect numéro 1 dans l’affaire se suicidait par pendaison dans sa caserne… laissant seulement une vidéo et une lettre pour clamer son innocence.