En mai dernier, Serge Aurier avait été placé en garde à vue pour violences légères et outrage à la police. Ce lundi 26 septembre, le défenseur du PSG est attendu à la barre afin de comparaître pour les faits qui lui sont reprochés.
Trois mois après avoir créé le scandale en insultant Laurent Blanc, Serge Aurier avait une nouvelle fois fait les gros titres en mai dernier. Le 30 mai, le défenseur du PSG avait été arrêté dans le quartier des Champs-Elysées, à la sortie d’une boîte de nuit. Des policiers de la BAC Nuit auraient été insultés lors de leur patrouille par un groupe de personnes dans lequel se trouvait le footballeur. A la suite de l’incident, « le joueur a été arrêté pour insultes, outrage et violence légère » avant d’être libéré après 24 heures de garde à vue. Ce lundi 26 septembre au matin, Serge Aurier comparaitra devant le tribunal correctionnel de Paris pour répondre de ses actes. Le footballeur est passible de trois ans d’emprisonnement et 45 000 d’euros d’amende s’il est reconnu coupable.
Depuis sa garde à vue, Serge Aurier nie « fermement » les faits qui lui sont reprochés tout en reconnaissant tout de même qu’il avait pu être « agacé par l’attitude irrespectueuse et agressive des policiers à son égard ». « Cette affaire et le tapage médiatique qui en a résulté lui font aujourd’hui beaucoup de mal », avait par ailleurs déclaré son avocate. « Jusqu’à sa prochaine comparution (…), il est présumé innocent », rappelait-elle. « Selon lui, il se serait exécuté dès la première injonction. Alors qu’il s’agissait d’un simple contrôle routier, les policiers se sont uniquement focalisés sur lui, passager, et non sur le conducteur du véhicule. (…) Il s’estime victime d’une injustice ».