Cent-quarante caractère, ce n’est pas énorme. Mais ça suffit parfois à faire de bonnes boulettes, comme Eric Ciotti l’a appris à ses dépens hier sur Twitter…
« Je tournerai sept fois mon pouce avant de tweeter. » En juillet 2012, voilà ce que préconisait Valérie Trierweiler. Un conseil avisé, que la plupart des politiques s’efforcent de suivre, faisant consciencieusement relire chacun de leurs messages par des conseillers en communication et autres community managers. Malheureusement, les maximes philosophiques de l’éphémère « First Girlfriend » et serial tweeteuse ne semblent pas parvenues jusqu’à la Côte d’Azur, et Eric Ciotti. La preuve : le 19 septembre, le député Les Républicains des Alpes-Maritimes a en effet commis une bourde de mauvais goût. Très pressé d’annoncer sa venue sur le plateau d’iTélé pour parler du terrorisme, il écrivait ainsi ce message :
Encore une victime de Twittère… pic.twitter.com/OeNoEqE7eB
— Maëlle Brun (@BrunMaelle) September 20, 2016
Un peu plus tard, il corrigera l’erreur, peut-être alerté par l’un de ses 55000 abonnés… ou par son équipe
Retrouvez-moi dans quelques minutes sur @itele. #victimes #attentats
— Eric Ciotti (@ECiotti) September 19, 2016
Reste que cela couronne en tout cas une mauvaise passe pour le lieutenant de Nicolas Sarkozy. Il y a quelques jours, Le Canard Enchaîné révélait en effet qu’en 1991, il avait été exempté de service militaire – dispense pour laquelle François Fillon, alors député de la Sarthe, était même intervenu. Le hic : Eric Ciotti prône aujourd’hui ardemment le rétablissement de la conscription. Pour enfin s’y essayer lui-même ?