L’animatrice Flavie Flament se confie que son enfance dans son nouveau livre « La Consolation ». Elle y raconte « la trahison des adultes qui lui ont ravi son corps et son innocence ».
Flavie Flament se confie sur les traumatismes de son enfance. L’animatrice française, qui pourrait animer une nouvelle émission sur France 2, sortira le 19 octobre prochain un nouvel ouvrage. Dans « La consolation« , publié aux éditions JC Lattès, l’ex de Benjamin Castaldi se confie sur une période sombre de son histoire, assombrie par des violences corporelles.
Dans un extrait partagé sur Gala, elle raconte : « Je n’aurais jamais imaginé l’enquête sur ma propre vie. J’ai fait un long voyage dont je suis ressortie extraordinairement vivante, avide de mon prochain et d’existence. Mais le trajet fut long, solitaire, douloureux et angoissant.«
« J’ai recomposé ce film dont la projection m’était, depuis mes 12 ans, interdite »
Flavie Fament évoque la mémoire traumatique, conséquence psychotraumatique des violences les plus graves. « Un voyage dans une mémoire enfouie, quelque part, au fond de moi, un coffre à secrets scellé du sceau de la honte, de la protection, des mensonges et des aveuglements. On l’appelle la mémoire traumatique. C’est un fantôme qui vous poursuit, assaillant invisible de vos nuits blanches et de vos bonheurs troublés. J’ai subi les premiers assauts du souvenir, sorte de flashs venant d’un infini indéfini, anéantie, soumise, interdite devant les hurlements d’un passé que plus rien n’empêchait de surgir.«
« Alors j’ai décidé de faire face, ajoute-t-elle. J’ai laissé remonter les images de l’enfance, dans un désordre fou, j’ai essuyé les bourrasques, résisté au tourbillon et, assurée par des gardiens de la psychiatrie, j’ai recomposé ce film dont la projection m’était, depuis mes 12 ans, interdite. J’ai assemblé, une à une, les séquences du saccage d’une innocence, comme on recompose une photo que les coupables ont un jour sciemment déchirée.«