Marine Le Pen n’a pas hésité lors de son discours de rentrée à tacler Nicolas Sarkozy qu’elle accuse de venir marcher sur ses plates-bandes. Ambiance.
Lors de son discours de rentrée hier à Brachay (Haute-Marne), la présidente du Front National Marine Le Pen a attaqué ad hominem l’ex-chef de l’Etat Nicolas Sarkozy.
Comme d’habitude, la fille de Jean-Marie Le Pen (même si désormais, elle ne souhaite plus qu’on l’appelle par son nom de famille, elle préfère juste « Marine ») a passé une bonne moitié de son discours de rentrée à étriller la classe politique. Des primaires « qui portent bien leur nom » à la « foire aux rustines« , pour entendre balancer sur tous les candidats, c’était avec Marine Le Pen qu’il fallait être.
Qui étaient les cibles ? Tout particulièrement Nicolas Sarkozy, le candidat à la primaire à droite qui agace fortement la frontiste, l’accusant de venir empiéter sur ses plates-bandes avec les thèmes chers au FN comme l’identité nationale ou l’immigration… Après avoir rappelé la rencontre de l’ancien président avec le roi Salmane d’Arabie saoudite, elle a balancé : « Sarkozy luttant contre le communautarisme, c’est à hurler de rire. Il est le symbole du cynisme. »
Pour certains proches de Marine Le Pen, le discours très droitier de Nicolas Sarkozy sur les questions sécuritaires et d’immigration est une très bonne nouvelle, permettant ainsi de normaliser et de dédiaboliser leur propre vision de ces thématiques très sensibles.