Depuis cinq décennies, il fait front avec sa Reine Sofia. Mais si Juan Carlos est l’homme d’une seule épouse, il serait aussi celui de 1.500 maîtresses ! Conte de fées ou château en Espagne ?
Printemps 2012 : l’Espagne est en pleine ébullition. Le pays s’apprête à célébrer le 14 mai un événement majeur : les cinquante ans de mariage de ses souverains, Juan Carlos et Sofia de Grèce. A ceci près que les noces d’or vont très légèrement perdre de leur éclat. Mi-avril, le monarque se fracture en effet la hanche lors d’un luxueux safari au Botswana – doublé d’une traque à l’éléphant. En pleine crise économique, le pays s’insurge de la frivolité de ce voyage. Mais c’est surtout le nom de l’organisatrice du périple qui va faire scandale : Corinna zu Sayn-Wittgenstein, une femme d’affaires et jet-setteuse allemande de 48 ans. Elle est devenue princesse par son second mariage. Mais depuis sa rencontre, en 2004, avec le souverain ibérique, ils ont plus qu’un patronyme à rallonge en commun. « Nous partageons une profonde amitié, expliquera, à Paris Match, cette directrice d’une marque de fusils. Et l’amour de la chasse et du sport. » Voire plus, si affinités : ils entretiendraient une liaison depuis quatre ans, comme le révèle à l’époque la presse internationale. La Stampa tout d’abord, qui raconte tout en Italie de « la reine officieuse » de Juan Carlos ; suivie par le très influent Bild allemand…
Juan Carlos, ce « séducteur professionnel »
Si, en Espagne, on a longtemps ri sous cape des conquêtes du chef d’Etat, le monde entier ne parle désormais plus que des malheurs de Sofia. D’autant que Corinna zu Sayn-Wittgenstein n’est pas la seule tête couronnée avec laquelle son mari l’aurait trompée. Quelques mois avant ces révélations, un livre choc affirmait qu’il se serait aussi intéressé à la cour d’Angleterre… Dans La solitude de la reine : Sofia, une vie, la journaliste Pilar Eyre avançait ainsi que Juan Carlos, « séducteur professionnel », aurait fait des avances « tactiles » à Lady Diana (au nez et à la barbe du Prince Charles), lors de vacances à Majorque en 1987 ! Une femme parmi beaucoup d’autres, donc, dans la vie du monarque : selon la biographe, il aurait égayé son demi-siècle de mariage de quelque 1500 maîtresses. Parmi elles, la danseuse Barbara Rey, la décoratrice Marta Gaya… ou encore l’actrice Sara Montiel, avec laquelle Sofia aurait surpris son époux en pleine action, dans la maison de campagne d’un ami.
« Une femme bafouée, blessée »
Sans oublier une interprète allemande, Julia, rencontrée en 2011, alors qu’il se remettait de l’ablation d’une tumeur au poumon. Le roi se serait amouraché de la jeune femme de 25 ans… Soit quarante-huit de moins que lui mais, quand il aime, notre Don Juan ne compte pas ! De quoi finir de discréditer le play-boy du gotha, et ôter à Sofia ses dernières illusions. « C’est la femme la plus seule d’Espagne, explique Pilar Eyre. « Une femme bafouée, blessée ». Saoulée par son Bourbon, l’épouse délaissée le sait désormais : un prince charmant, c’est bien ; un roi charmeur, ça l’est beaucoup moins.
Cet article est paru dans le numéro 584 de Closer.