Valérie Lemercier a accordé une interview à Vanity Fair, dans laquelle elle revient sur sa carrière.. mais aussi ses complexes.
Valérie Lemercier est à l’honneur dans le numéro du mois de septembre de Vanity Fair. La star française parle sans détour de ses multiples facettes artistiques : humoriste, actrice et réalisatrice. Elle se confie aussi, de façon très sincère, sur les relations qu‘elle entretient avec son propre physique.
L’actrice est pourtant une femme très populaire. Mais pendant le shooting photo qui doit servir à illustrer la couverture, on découvre une Valérie Lemercier très complexée : « Il y a des films où je me trouve super moche. Mes jambes, ça va. Mes bras aussi. Je trouve que j’ai un grand nez. Je me dis que je n’ai pas un physique de cinéma, que je suis mieux au théâtre. Il y a une fille dans mon cours de danse qui m’a dit : ‘J’aime bien quand tu bouges, statique, moins.‘ »
Vanity Fair a interrogé à ce sujet son ex-compagnon Hervé Temime qui pense sa relation à son physique est ambivalente : « Le film Palais Royal a été une étape importante. C’est la première fois qu’elle s’est trouvée belle à l’écran, même si elle est incapable de le dire. Elle a du mal à se voir. Je crois que pensant des années, elle a voulu consciemment ou inconsciemment ne pas être désirable.«
Bertrand Burgalat, compositeur qui a également partagé sa vie, se souvient : « J’ai vu un mélange de vénération et de monstruosité, la violence avec laquelle certains l’attaquaient sur son apparence. A partir de cet instant, elle est devenue paralysée par son physique malgré d’énormes capacités de comédienne. »