Dans « Conversations privées avec le président » de Karim Rissouli et Antonin André (Albin Michel), François Hollande revient sur sa rupture houleuse avec Valérie Trierweiler.
Dans « Conversations privées avec le président » de Karim Rissouli et Antonin André (à paraître ce vendredi chez Albin Michel), François Hollande fait quelques confidences sur sa relation et sa rupture très médiatique avec Valérie Trierweiler, en janvier 2014, suite à la révélation de sa relation avec Julie Gayet par Closer.
D’après lui, la journaliste de Paris Match n’avait pas mesuré l’ampleur de la tâche que représente la charge d’être la conjointe d’un chef d’Etat : « Valérie elle-même avait hésité à endosser le rôle. Elle a été mal comprise, elle ne s’y était pas préparée. Pour moi c’était facile, j’étais candidat, mais pour le conjoint c’est très difficile. Elle ne savait pas si elle devait être journaliste, ou première dame. Quand elle a voulu être journaliste, on lui a fait comprendre qu’elle ne pouvait pas être à la fois journaliste et conjointe (…) elle n’a pas pu garder l’émission qu’elle avait ».
« Le communiqué de rupture, je l’assume »
Et lorsque François Hollande a décidé d’officialiser sa rupture avec l’ex-première dame par une simple communiqué envoyé à l’AFP deux semaines après le Gayetgate, il a simplement annoncé avoir « mis fin à la vie commune qu’il partageait avec Valérie Trierweiler« . Un formule froide et expéditive que critique abondemment la journaliste dans son brûlot, Merci pour ce moment. Mais, même avec le recul, François Hollande campe sur ses positions : « Le communiqué de rupture à l’AFP, je l’assume » « La meilleure des formules aurait été de dire : « Valérie Trierweiler et moi avons décidé en commun… » mais comme Valérie ne voulait pas être partie prenante de la décision elle-même, je la respecte. Quelle était l’autre solution ? Que pouvais-je ajouter ? « Je la remercie pour tout ce qu’elle a fait » ? Cela aurait été encore pire.«