Il ne savait plus comment exprimer à quel point il croit en ses chances pour 2017. Nicolas Sarkozy vient de trouver : il sent « les plaques tectoniques » qui s’expriment… en sa faveur.
Alors qu’il compte déclarer sa candidature pour la primaire à droite dans quelques jours à peine (désormais on parle de la semaine prochaine), Nicolas Sarkozy a tenu à faire passer le message : s’il y en a un qui croit en lui, c’est.. lui-même. Serein, déterminé, il a utilisé un vocabulaire inhabituel dans son interview pour Valeurs Actuelles en kiosque cette semaine. Lors des précédentes présidentielles (notamment en 2012), il sentait « la vague » qui le portait. Pour 2017, il a voulu innover. Et ce n’est plus l’eau qui l’inspire, non. Cette-fois ci, c’est la terre. Il le ressent, « les plaques tectoniques » sont en train de bouger.
Pour l’instant il n’a pas encore lancé toutes ses forces dans la bataille. L’ancien président et nouveau candidat affirme ici qu’il n’a pas peur de ses adversaires, et que les sondages qui l’annoncent derrière Alain Juppé (même si l’écart s’est resserré les dernières semaines) ne le perturbent absolument pas. Autant dire que sa vraie-fausse retraite politique est bien loin derrière lui : jamais il n’a, semble-t-il, été aussi déterminé : « C‘est une chose de déposer des fleurs sur ma tombe au cimetière, c’en est une autre de m’y faire entrer« . Le message est on ne peut plus clair.