Après dix ans de séparation et de brouille, Nabilla et son père ont décidé de repartir sur de nouvelles bases.
Les retrouvailles tant attendues. Depuis dix ans, Nabilla est en froid avec son père. Leurs rapports se sont détériorés depuis la participation de Nabilla aux Anges de la téléréalité. Kouthir Benattia a préféré rester discret contrairement aux autres membres de la famille qui n’hésitent pas à s’afficher à la télévision et dans la presse. « J’ai honte de ma fille » nous avait-il tout de même expliqué à l’époque. Depuis, père et fille campent sur leurs positions. « A 20 ans, comment gérer un père qui vous rejette devant la France entière, vous critique et refuse de vous parler ? J’avance sans lui, contrainte et forcée » regrette la jeune femme dans les colonnes du magazine Paris Match. Finalement, c’est à la suite de son passage dans Sept à Huit que la jeune femme a donné rendez-vous à son papa à Annemasse (Haute-Savoie). « Cela fait dix ans que nous ne nous sommes pas vus, pas parlé. Il me serre dans ses bras, comme pour me dire : bienvenue à nouveau dans ma vie. Je ne peux contenir mes larmes. Lui, pour détendre l’atmosphère, joue l’humour : « Oh, n’en fais pas trop ! » Il m’appelle même « la star » et m’interroge sur mes projets. La soirée se passe naturellement, sans évoquer les problèmes passés » a-t-elle raconté. « Il est fier de mon changement d’image ».
« J’étais aussi précoce que mon père était strict »
Très heureuse d’avoir retrouvé son papa, Nabilla n’en a pas oublié pour autant les nombreux points de désaccord avec son père. « Les choses se compliquent à l’âge de 13 ans, quand je commence à me maquiller, à mettre du khôl sur les yeux avec mes copines du centre aéré. Papa, Kouthir Benattia, me regarde alors comme un monstre. En même temps, je commence à avoir des formes, je mets des jeans serrés. Lui souhaite que je porte des pulls larges qui ne laissent rien entrevoir de la femme que je suis en train de devenir. Très vite, je me sens frustrée par la religion de mon père, l’islam, qui peu à peu se faufile partout. Je ne peux plus manger de porc, jouer dehors quand vient la nuit, mettre des jupes courtes… Problème : je suis aussi précoce que mon père est strict. Un piercing au-dessus de la lèvre devient un véritable drame familial ! » s’est souvenue celle qui a décidé de vivre avec sa mère lors du divorce de ses parents. Une période (enfin) révolue ?