Lors d’une réunion du parti socialiste vendredi au festival d’Avignon, la CGT aurait perturbé la minute de silence.
Ce vendredi 15 juillet, la France et le reste du monde était sous le choc après l’attentat du camion fou qui a fait 84 victimes et 202 blessés à Nice, après le feu d’artifice. Trois jours de deuil national ont été décrétés par François Hollande et une minute de silence a été dédiée aux dizaines de morts dans de nombreux endroits à travers la France. Au Festival d’Avignon, une réunion culturelle du Parti Socialiste a été perturbée par une cinquantaine de manifestants de la CGT, d’après le témoignage du sénateur David Assouline dans Le Figaro. « Je suis allé les voir pour leur dire qu’ils avaient le droit d’exprimer leur opinion mais qu’on avait l’intention de faire une minute de silence pour les victimes de l’attentat de Nice et qu’ils devaient la respecter« , a-t-il déclaré.
Mais le vacarme aurait continué durant la totalité de l’hommage. « C’est inqualifiable, lamentable et indécent. Ils tapaient sur des poubelles, ils ont continué à crier, à hurler« , s’est indigné Amine el-Khatmi, adjoint PS au maire d’Avignon. La CGT, qui n’en est pas à sa première polémique, nie en bloc les accusations et se dit victime d’une « manipulation« . Un communiqué a été publié sur Twitter. « A notre arrivée sur le lieu de réunion du PS, l’accès nous a été interdit, malgré nos réponses positives à leur invitation. Réunis à l’extérieur, nous avons respecté un temps de silence total pendant l’hommage aux victimes. » Une version aux antipodes de celles du PS, qui fait état des fortes tensions opposant les deux groupes.
Réponse à la manipulation du @partisocialiste suite à notre initiative pdt leur débat à Avignon @Udcgt84 @SFA_CGT pic.twitter.com/jarehmWUXK
— CGT SPECTACLE (@cgt_spectacle) July 16, 2016