Malgré tout « le passif » qu’il y a pu y avoir par le passé entre Laurent Ruquier et le FN, Florian Philippot a décidé de se rendre dans On n’est pas couché samedi soir. Il s’en explique.
Mini-événement samedi soir dans On n’est pas couché. En invité politique de la semaine, Laurent Ruquier et ses chroniqueurs recevront Florian Philippot, numéro deux du Front National. Une annonce faite hier sur Twitter par l’un des journalistes de la société de production de l’émission.
C’est la première fois depuis quatre ans qu’une personnalité du parti frontiste est invitée sur le plateau du talk-show de France 2. La dernière n’était nulle autre que Marine Le Pen et c’était pendant la campagne présidentielle de 2012. « Je n’ai jamais souhaité vous recevoir avant la campagne, mais je trouve normal de vous recevoir pendant la campagne », avait alors lâché d’emblée Laurent Ruquier à la patronne du FN, avec qui les relations sont loin d’être au beau fixe… L’an dernier, Marine Le Pen a ainsi saisi le CSA à la suite de la diffusion d’une émission, qui avait, selon elle, été « un festival de diffamations et d’injures » envers le FN. La leader frontiste a également porté plainte à deux reprises contre Laurent Ruquier, en 2011 et 2012. Pas plus tard qu’en octobre dernier, la tante de Marion Maréchal-Le Pen affirmait dans une interview à L’Opinion qu’elle n’était pas prête de retourner dans On n’est pas couché, qu’elle qualifiait même de « truc pitoyable, inintéressant et contestable »…
« J’ai réfléchi et je me suis dit que j’irais »
Mais alors, les relations entre le FN et Laurent Ruquier se seraient-elles apaisées ou serait-ce simplement que Florian Philippot n’est pas du même avis ? « J’ai décidé d’y aller quel que soit le passif qu’il a pu y avoir par le passé, que je regrette », se justifie le vice-président du FN auprès de nos confrères du Lab. « J’ai réfléchi et je me suis dit que j’irais puisqu’il est quand même bien que le public de cette émission puisse voir le Front National. C’est un public qui a peut-être moins l’habitude de regarder d’autres émissions politiques, or il faut avoir la capacité de parler à tout le monde », conclut le bras droit de Marine Le Pen… Sortez les pop-corn, l’interview risque d’être musclée !