A 25 ans, Sarah faisait partie des 200 françaises qui ont intégré les rangs de l’Etat islamique en Syrie. Au micro de RTL, la jeune femme avoue sa culpabilité.
La réalité ne ressemblait pas, ni de près ni de loin, à ce qu’elle pouvait imaginer. A l’instar des centaines de jeunes filles déjà parties intégrer les rangs de l’Etat islamique, Sarah était convaincue que sa vie se trouvait en Syrie. Et pourtant, la jeune femme affirme au cours d’un entretien accordé au site internet de RTL avoir fait l’une des plus grosses erreurs de sa vie en se laissant convaincre par son mari de rejoindre les djihadistes sur un simple coup de fil en 2013.
L’utilisation d’une « ceinture d’explosifs » en cas de danger
Sarah a passé six mois avec sa petite famille en Syrie et passait ses journées à s’occuper de « la maison, du ménage et des enfants ». A chacune de ses sorties, la jeune femme devait porter « le voile » et son mari avait prévu qu’elle utilise « une ceinture d’explosifs » au cas où elle serait en danger. « Je n’avais qu’à appuyer et donc tuer tout le monde » s’est-elle souvenue en ajoutant que son compagnon n’avait qu’une idée en tête : mourir en martyre. « C’était le top pour lui ». C’est sans son mari mais avec ses enfants qu’elle est revenue en France. Sarah a conscience d’avoir fait « quelque chose de très grave » en partant en Syrie et le « regrette« . A son retour en France, elle a écopé d’une peine de prison avec sursis pour sa participation à une filière jihadiste. Sarah a retrouvé un travail en France et a demandé le divorce du père de ses enfants.