A l’issue du dernier bureau politique des Républicains, NKM a de nouveau jugé qu’il serait utile que certains de ses acolytes masculins, « aux abonnés absents lorsqu’il s’agit d’affronter Nicolas Sarkozy », se fassent « greffer des couilles »…
NKM se lâche. Alors qu’elle a récemment sa candidature à la primaire de la droite en vue de la présidentielle de 2017, l’ex-numéro deux des Républicains multiplie les petites phrases qui font jaser. Après avoir manqué de révéler l’homosexualité de certains élus de droite qu’elle juge hypocrites et affirmé qu’elle « laissait le concours de taille de zizis aux mecs », l’ancienne ministre de l’Ecologie a très sobrement indiqué dans une interview accordée au Monde la semaine dernière qu’elle était « en mode greffage de couilles ». « Un langage fleuri », comme elle l’expliquait quelques jours plus tard sur le plateau de Laurent Ruquier, que l’ancienne ministre a de nouveau employé tout récemment…
« Ce jour-là, ils avaient piscine… »
« Je maintiens ce que j’ai dit sur la nécessité d’un greffage de couilles pour certains. Dès qu’il s’agit d’affronter Nicolas Sarkozy, ils sont tous aux abonnés absents », a ainsi déploré Nathalie Kosciusko-Morizet, selon des propos rapportés dans Le Point, en kiosque ce jeudi. En cause : une nouvelle mesure adoptée la semaine dernière par le bureau politique des Républicains et qui stipule que les candidats à la primaire de la droite ne peuvent plus être parrainés par des élus de gauche – ce qui ne fait pas du tout les affaires de NKM, dont la candidature pourrait, de fait, être compromise. Une mesure votée en l’absence d’autres candidats à la primaire tels Alain Juppé et Bruno Le Maire. « Ce jour-là, ils avaient piscine… », a ironisé, agacée, la député de l’Essonne, soupçonnant certains de vouloir « l’écarter » du scrutin.