Depuis le début de la semaine, Le Monde fait des révélations sur les personnalités internationales qui ont eu recours à des comptes et sociétés offshore pour dissimuler des fonds au fisc. Le nom de DSK est cité en raison des transactions douteuses effectuées par son ancienne société.
Lundi matin, le directeur du Monde avait prévenu ses lecteurs que des révélations sur l’implication de certaines personnalités dans l’affaire des « Panama Papers » allaient suivre. Si certains des proches de Marine Le Pen seraient impliqués, il en serait également de même pour l’ancienne entreprise de DSK, la société d’investissement luxembourgeoise LSK pilotée par l’ancien directeur du FMI jusqu’en 2014. Le Monde affirme que l’entreprise est à l’origine de la création de 31 sociétés dans des paradis fiscaux et aurait aidé des clients à ouvrir des sociétés aux Iles Vierges britanniques, au Panama, aux Seychelles et à Hongkong par le biais d’une filiale, Assya Asset Management Luxembourg (AAML). « La plupart ont servi à ouvrir des comptes en banque domiciliés en Suisse, au Luxembourg, au Panama ou à Hongkong – un montage souvent utilisé pour dissimuler l’identité réelle des bénéficiaires des fonds » peut-on lire sur la publication.
DSK « pas impliqué dans la gestion quotidienne du fonds »
D’après les informations du Monde, les pratiques douteuses de la société LSK ne dateraient pas d’hier. L’entreprise est soupçonnée de pratiquer des activités offshore depuis bien avant l’arrivée de DSK. Au micro du Monde, les proches de l’économiste ont assuré qu’il « n’était pas impliqué dans la gestion quotidienne du fonds, et encore moins dans les activités de gestion de fortune ». DSK n’aurait pas été mis au courant « de cette activité de domiciliation offshore » même s’il était au pouvoir de la société.