Jean-Christophe Lagarde, à la tête de l’UDI, n’a pas des mots tendres avec François Fillon depuis les révélations du Canard enchaîné. Cette semaine, en privé, il l’aurait même comparé à un terroriste. Vous avez dit dérapage ?
A l’UDI, on ne sait plus où donner de la tête. Si le parti centre a retiré la semaine dernière, par la voix de son président Jean-Christophe Lagarde son soutien au candidat de la droite et du centre à la présidentielle François Fillon suite à l’annonce de sa probable mise en examen le 15 mars prochain, il semble désormais faire marche arrière et se ranger derrière l’ancien premier ministre. Mais en privé, Jean-Christophe Lagarde aurait eu des mots très durs envers ce dernier : selon le Canard enchaîné, il n’a pas hésité à le comparer à un terroriste : « Nous sommes face à un mec qui a une ceinture d’explosifs autour de la taille et qui dit : si vous sortez de la pièce, je me fais sauter ». Des paroles très violentes qui illustrent le degré de tensions entre les différents acteurs de la campagne.
Et ce n’est pas prêt de s’arranger. Car François Fillon se retrouve à nouveau ce mercredi au coeur de nouvelles révélations. Le Canard Enchaîné affirme que François Fillon a oublié de mentionner un prêt de 50 000 euros sans intérêt accordé en 2013 par le propriétaire de la Revue des Deux Mondes, Marc Ladreit de Lacharrière, son ami de longue date qui avait embauché Penelope Fillon comme collaboratrice de sa revue. Le candidat de la droite a effectivement omis d’ajouter ce prêt à sa déclaration de patrimoine adressée à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.