« Le Canard Enchaîné » fait de nouvelles révélations accablantes sur Penelope Fillon. Selon le palmipède, l’épouse du candidat de la droite à la présidentielle aurait touché 45.000 euros d’indemnités de licenciement payées par l’Assemblée nationale.
Mais où cela s’arrêtera-t-il ? Depuis que le « Penelope Gate » a éclaté, pas un jour ne se passe sans que François Fillon ne fasse l’objet de nouvelles révélations accablantes… Deux semaines après avoir dévoilé que l’épouse du candidat de la droite à la présidentielle aurait touché 900.000 euros avec deux emplois fictifs, Le Canard Enchaîné affirme dans son édition à paraître mercredi 8 février que Penelope Fillon a également touché 45.000 euros d’indemnités de licenciement payées par l’Assemblée nationale.
Selon les informations du journal satirique, l’épouse de François Fillon aurait touché en août 2002 16.000 euros d’indemnités, « soit l’équivalent de cinq mois de salaire », lorsqu’elle a arrêté de travailler en tant qu’assistante parlementaire de son mari. Problème : un mois plus tôt, la mère de famille avait retrouvé un emploi auprès du suppléant de François Fillon, Marc Joulaud. Mais ce n’est pas tout. Douze ans plus tard, en novembre 2013, Penelope Fillon aurait encore perçu « 29.000 euros de primes » au terme de son « dernier contrat » à l’Assemblée nationale, croit encore savoir le palmipède, qui chiffre donc la somme totale perçue par Penelope Fillon à 45.000 euros.
« Pourquoi rembourserais-je cet argent ? »
Lors d’une conférence de presse organisée lundi 6 février et dans laquelle il s’est longuement expliqué sur les accusations qui pèsent contre lui et son épouse, François Fillon a « présenté ses excuses aux Français » tout en affirmant qu’il ne rembourserait pas les sommes versées à son épouse lorsqu’elle était assistante parlementaire. « Pourquoi rembourserais-je des sommes qui correspondent au travail de ma femme ? Je vous pose la question », s’est interrogé l’ancien premier ministre, ajoutant que cet argent, au total 831.440 euros brut sur 15 ans selon lui, avait été « normalement gagné ».