Selon les proches de Nicolas Sarkozy, l’ancien chef de l’Etat ne rate rien du Penelope Gate et des nouvelles révélations qui accablent jour après jour François Fillon.
Nicolas Sarkozy et François Fillon sont officiellement réconciliés. Les deux hommes ont déjeuné ensemble le vendredi 13 janvier et ont aplani leurs différends depuis la victoire du second nommé au primaire de la droite en novembre 2016. C’était avant les révélations du Canard Enchaîné qui affirme que Penelope Fillon aurait été rémunérée près de 900 000 euros pour deux emplois supposés fictifs dans un rôle d’assistante parlementaire auprès de son mari et de consultante à la Revue des deux mondes.
Battu au premier tour de la primaire et très discret médiatiquement depuis cette défaite inattendue, Nicolas Sarkozy aurait apporté son soutien à son ancien Premier ministre en lui passant un coup de fil amical selon les infos d’Europe 1. Le mari de Carla Bruni estime tout de même que son ancien adversaire a commis « une erreur de communication » en tardant à réagir après le premier scoop du palmipède publié le mercredi 25 janvier.
« Il a été battu, c’est fini ! »
Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy ne raterait pas une miette du Penelope Gate selon une enquête du Parisien. Les soucis de François Fillon lui ont redonné un grand sourire selon ses proches. « Il glousse de plaisir. Il savoure, on le sent qui rigole« , affirme sa garde rapprochée. Nicolas Sarkozy serait content de voir le candidat de la droite, qu’il considère comme « quelqu’un de pas franc« , enfin percé à jour.
Si François Fillon continue d’affirmer qu’il ira jusqu’au bout et ne retirera pas sa candidature, on entend plusieurs sons de cloche dans le clan Sarkozy en cas de retrait forcé du vainqueur de la primaire. Nicolas Sarkozy se lancera-t-il de nouveau dans la course à l’Elysée en jouant les remplaçants de luxe ? « Il ne l’exclut pas. Je pense qu’il se dit qu’il y a un petit trou de souris« , a affirmé un membre éminent de son parti, Les Républicains. Un scénario impossible selon son entourage : « Il a été battu, c’est fini !«