INTERVIEW. A l’occasion de la sortie de « Cinquante nuances plus sombres » (en salles le 8 février), la suite du célèbre « Cinquante Nuances de Grey », Jamie Dornan s’est confié à « Closer ». Surprise : celui qui a du mal à gérer son image de sex-symbol vit une vie loin du strass et des paillettes hollywoodiennes.
Vous avez tourné une partie de Cinquante nuances plus sombre en France, au moment de l’attentat de Nice. Avez-vous été marqué par cet événement ?
Jamie Dornan : Ce fut une période très difficile, pour moi et toute l’équipe de tournage. Nous étions en effet sur la Côte d’Azur lors de l’attentat sur la Promenade des Anglais. Je ne suis pas près d’oublier cette terrible expérience. Ce fut difficile le lendemain de reprendre normalement nos activités. Cela vous fait réfléchir sur votre existence et sur la vie en général.
Vous êtes devenu célèbre dans le monde entier grâce au premier volet de Cinquante Nuances de Grey. En quoi ce film a changé votre vie ?
Vous savez, en plus de la folie de cette saga qui a fait décoller ma carrière, je me suis marié [avec l’actrice Amelia Warner, NDLR] et j’ai à présent deux enfants très jeunes [Dulcie et Phoebe, âgées de 1 an et 3 ans, NDLR]. C’est à la fois beau et totalement fou. Ce sont plus les changements côté privé que ceux dans ma carrière qui ont bouleversé ma vie ces dernières années. J’ai toujours été très proche des enfants, notamment de mes neveux et nièces, très importants pour moi, mais devenir papa a profondément changé ma vie.
Les scènes de nudité dans Cinquante nuances plus sombres ont-elles été plus faciles à tourner que pour le premier film ?
J’ai toujours été assez à l’aise avec mon corps. Je n’ai jamais vraiment été prude. Sans doute à cause de mon éducation. Mes parents se promenaient parfois nus à la maison et cela ne m’a donc jamais dérangé de tourner des scènes de la sorte. Parfois, je trouve beaucoup plus embarrassant de jouer un dialogue interminable en tête à tête plutôt qu’une scène d’amour. Je prends ce genre de films comme n’importe quel autre long-métrage. Cela fait partie de mon travail, comme un électricien ou une personne qui part au bureau et doit s’asseoir cinq jours par semaine devant son ordinateur.
Est-ce vrai que votre image de sex-symbol commence sérieusement à vous déranger ?
Cela pourrait être pire comme image à porter ! (Il éclate de rire.) Mais une part de moi souhaite profondément et simplement être reconnu pour mon travail d’acteur et non pas pour mon physique. C’est pourquoi je ne suis pas à l’aise avec mon image de sex-symbol. Et cela devient un peu énervant lorsque je m’investis énormément dans la série The Fall, où je laisse des larmes, de la sueur et du sang, mais que des gens osent me demander si un tueur en série peut être aussi mignon !
Cette interview de Jamie Dornan est à retrouver en intégralité dans le numéro 608 de Closer, actuellement disponible en kiosque, sur smartphone, iPad et KiosqueMag.