Ce mardi 31 janvier avant minuit, Marine Le Pen doit rembourser au Parlement européen 296 497,87 euros dans le cadre d’une affaire d’emplois fictifs.
Les scandales liés aux emplois fictifs n’embarrassent pas que le parti Les Républicains. Marine Le Pen est elle aussi impliquée dans une affaire similaire. D’ailleurs, la présidente du Front Nationale n’a que peu de temps : elle doit rembourser ce mardi 31 janvier avant minuit au plus tard 296 497,87 euros précisément au Parlement européen. En cause : l’emploi fictif de son ex-belle soeur Catherine Griset, employée en qualité d’assistante de 2010 à 2016.
Ce n’est pas tout : Marine Le Pen devra également régler 41 554 euros avant le 28 février prochain, en remboursement à la rémunération d’attaché parlementaire qu’a touché durant trois mois en 2011 Thierry Légier, garde du corps de la présidente FN. L’intéressé a d’ailleurs reconnu lui-même le caractère fictif de cet emploi.
Si Marine Le Pen ne rembourse pas dans les temps, la moitié de son salaire d’eurodéputée lui sera retirée tous les mois, ainsi que ses frais de séjour et la totalité de ses frais de secrétariat – et cela jusqu’au remboursement complet de la somme due. « Je me battrai, je suis convaincue que je gagnerai contre le Parlement européen. Il a agi en violation de toutes les règles de l’Etat de droit et du droit français« , s’est défendue Marine Le Pen en conférence de presse.