Dans son livre coup de poing « Dans l’enfer de Montretout », le journaliste Olivier Beaumont révèle les petits secrets de la famille Le Pen… Et certains sont particulièrement croustillants !
Une famille décidément pas comme les autres. Dans le livre Dans l’enfer de Montretout, qui paraît mercredi 1er février chez Flammarion et dont Le Parisien publie des extraits, le journaliste Olivier Beaumont tente de percer à jour la famille Le Pen en s’intéressant à ce qu’il se passe derrière les portes de leur hôtel particulier situé dans les Hauts-de-Seine… et dévoile au passage quelques secrets de famille particulièrement croustillants. L’un d’eux concerne le divorce houleux entre Jean-Marie Le Pen et son épouse Pierrette dans les années 80.
En quittant le domicile familial en 1984, raconte Olivier Beaumont, Pierrette Le Pen a embarqué avec elle l’œil de verre de secours de son futur ex-mari. Un objet précieux, voire vital, pour le fondateur du Front National, qui craint de se retrouver dans l’embarras si jamais son œil de verre habituel ne lui échappe… Nul besoin de vous faire un dessin ! Dans l’espoir de récupérer son deuxième œil, Jean-Marie Le Pen met en place un machiavélique stratagème et propose le marché suivant à Pierrette : elle accepte de lui rendre son œil de verre, en échange de quoi il lui rend l’urne funéraire de sa belle-mère, qu’elle a oubliée avant son départ de Montretout. « C’était vraiment la famille Adams », lance un député FN.
« On se croyait dans un film policier »
Un arrangement sera finalement trouvé quelques mois plus tard mais les époux Le Pen feront chacun appel à leur avocat pour s’assurer que la transaction se passe bien. « L’échange des cendres et de l’œil s’est passé à l’orée d’un bois. On se croyait dans un film policier de l’après-guerre froide », se souvient Gilbert Collard, qui représentait Pierrette Le Pen et qui est aujourd’hui député FN du Gard ainsi que secrétaire général du Rassemblement bleu Marine.