Mercredi 25 janvier, durant le débat d’entre-deux-tours opposant Manuel Valls et Penélope Fillon, l’affaire Penélope Fillon a été évoquée.
L’affaire a secoué la sphère politico-médiatique mercredi 25 janvier. Durant le débat d’entre-deux-tours dans la soirée entre les deux candidats à la primaire de la gauche Manuel Valls et Benoît Hamon, la polémique Penélope Fillon devait forcément ressurgir. Pour rappel, à en croire les révélations du Canard Enchaîné, l’épouse du candidat élu de la droite François Fillon a été rémunérée en tant qu’attachée parlementaire auprès de son mari entre 1998 et 2006 – le palmipède n’a en revanche trouvé aucune trace de son action à ce poste. Elle aurait touché près de 500 000 euros bruts. Une enquête a été ouverte par le parquet financier pour faire lumière sur cette affaire.
Mercredi soir, Manuel Valls a remis en cause François Fillon. « François Fillon a fondé sa campagne sur trois sujets : la suppression de 500.000 fonctionnaires, la remise en cause de notre système de protection sociale et sur la vertu, sur l’honnêteté », a-t-il d’abord lancé. « Vous imaginez le général de Gaulle mis en examen ? Et je crois qu’un député a eu ce mot assez juste : vous imaginez le général de Gaulle employant tante Yvonne à l’Elysée ?« , a fini par ironiser Manuel Valls.
Le député auquel fait référence l’ancien Premier Ministre, comme l’a noté Le Lab, est François de Rugy et son tweet publié plus tôt mercredi. Closer.fr vous vous propose de revoir cette séquence.
Qui imagine le général De Gaulle embauchant « tante Yvonne » comme collaboratrice parlementaire avec 500000€ de salaire sur 8 ans ? pic.twitter.com/zNSzMhAkH1
— François de Rugy (@FdeRugy) January 25, 2017