Bernard Debré, un proche de François Fillon, a confié sur RTL qu’il pouvait confirmer que Pénélope Fillon avait travaillé lorsqu’elle avait été employée par son mari.
C’est une affaire qui fait grand bruit depuis 24h. Pénélope Fillon est accusée d’avoir occupé un emploi fictif pendant plusieurs années et d’avoir touché près de 600 000 euros. Selon le Canard Enchainé, elle aurait ainsi été attachée parlementaire de son mari. Un emploi qui semble suspect pour de nombreux observateurs qui ne l’ont jamais vue réellement travailler. Bernard Debré, député de Paris et proche de François Fillon, a certifié sur RTL qu’il avait les preuves que Pénélope Fillon avait bel et bien travaillé.
Ce député explique ainsi : « Je peux vous le dire, ou le certifier, j’ai une photo. Je suis président d’honneur d’une fondation qui remet dans le « circuit » les femmes qui sont dans la rue … Et j’ai inauguré le centre, j’ai téléphoné à François Fillon, je lui dis « François est-ce que tu peux venir ? » il me dit « non, je peux t’envoyer ma collaboratrice ». Je lui dis « Je me fous de ta collaboratrice » il me dit « oui, mais c’est ma femme », je lui dis « bon, on va la présenter comme ta femme, c’est mieux que comme ta collaboratrice« .
« Ce que je sais c’est que je l’ai ‘utilisée’ deux fois pour deux inaugurations »
Le député semble avoir cependant bien du mal à se justifier… « Moi je ne sais pas combien elle a été payée, ce que je sais c’est que je l’ai « utilisée », pardonnez-moi ce terme, deux fois pour deux inaugurations que François Fillon ne pouvait pas faire et il m’a dit « je t’envoie ma collaboratrice« , voilà. C’est tout ce que je sais et je ne connais pas plus. » Il adresse à la fin un message pour le candidat des Républicains à la présidentielle : « Je lui dis, François tiens bon, ça sent mauvais, parce que les gens font les caniveaux, mais je sais que ta femme travaillait puisque je l’ai vue et qu’elle est venue rue des Acacias pour inaugurer ce centre qui est un centre absolument merveilleux pour les femmes qui étaient dans la rue. » Puis il confirme : « Je serai là pour témoigner qu’elle travaillait…«