Présente à la Women’s March de Washington le 21 janvier, la chanteuse a fait un discours remarqué, entre applaudissements et censure.
Les manifestants étaient plus de deux millions à se rendre dans les rues américaines le 21 janvier. Des femmes et des hommes prêts à marcher pour les droits des femmes et des minorités mais surtout pour protester contre Donald Trump, récemment devenu le 45e président des Etats-Unis. Parmi les foules compactes, beaucoup de stars ont fait le déplacement. Scarlett Johansson, Cher, Alicia Keys mais aussi Madonna. La reine de la pop a d’ailleurs profité de la scène de la Women’s March de Washington D.C pour faire un discours dont elle seule à le secret.
Coiffée d’un bonnet noir, l’interprète de Like a Virgin a harangué la foule : « Le bien n’a pas gagné cette élection, mais le bien finira par l’emporter. » Elle a continué par un plaidoyer pour dire « bienvenue à la révolution de l’amour ! Bienvenue dans notre refus en tant que femmes d’accepter ce nouvel âge de la tyrannie. Où les femmes non seulement sont en danger mais toutes les personnes marginalisées. C’est le début d’un changement plus que nécessaire. » Un discours très engagé et qui, comme à son habitude, s’est transformé en petite provocation. Madonna a avoué avoir longtemps réfléchi à « comment faire exploser la Maison Blanche » avant de jurer plusieurs fois d’affilée.
Une enquête des services secrets ?
Un discours engagé mais vulgaire qui n’a pas plu à tout le monde. Les chaînes CNN et MSNBC ont tout de suite cessé la retransmission en direct de la Women’s March. Selon le Daily Mail, qui cite le site d’extrême-droite américain Gateway Pundit, ce discours aurait même alerté les plus hautes sphères du pouvoir. Un porte-parole des services secrets aurait déclaré au Gateway Pundit vouloir ouvrir une enquête sur la star, si celle-ci était validée par le procureur des Etats-Unis.
Madonna dropped multiple F-bombs on national television because… she has none to give. pic.twitter.com/RPfUrEBqvR
— UberFacts (@UberFacts) January 21, 2017