Aurélie Filippetti a soutenu publiquement Roman Polanski, dont la nomination en tant que président de la 42e cérémonie des César fait polémique.
Défendre ou ne pas défendre Roman Polanski ? Aurélie Filippetti a fait son choix. L’ancienne ministre de la Culture a apporté son soutien au réalisateur franco-polonais, tout juste annoncé président de la 42e cérémonie des César. Une nomination qui a fait couler beaucoup d’encre : le cinéaste est toujours impliqué dans une affaire de viol sur mineur, un scandale qui date de 1977.
Jeudi 19 janvier, Aurélie Filippetti était interviewée au micro de France Info. La compagne d’Arnaud Montebourg a été questionnée à propos d’une pétition qui appelle, « au nom des victimes« , à boycotter la cérémonie des César. La députée de Moselle a pris la défense de Roman Polanski. « On ne peut pas, à chaque fois, relancer cette affaire« , a répondu l’ex-ministre. « Je pense que c’est la liberté absolue de l’académie des César. C’est un très grand réalisateur. C’est quelque chose qui s’est passé il y a quarante ans« , a-t-elle tempéré.
Des propos choquants ? Aurélie Filippetti s’est en tout cas attirée les foudres des détracteurs de Roman Polanski. Sur Twitter, l’ancienne ministre de la Culture a dû s’expliquer de sa prise de position. « Je suis une victime de viol et vos propos me choquent« , lui a lancé un utilisateur. « Je précise que je ne défends pas un quelconque droit à l’oubli. pardonner ne veut pas dire oublier », a répondu la députée de Moselle. « Je ne suis pas son avocat. Par ailleurs au nom de la défense des femmes j’ai reçu des menaces de viol. Stop ! », a confié Aurélie Filippetti. La polémique n’est pas près d’être étouffée…
@mpdelagontrie @franceinfoplus je ne suis pas son avocat. par ailleurs au nom de la defense des femmes j’ai reçu des menaces de viol. Stop!
— Aurélie Filippetti (@aurelifil) January 20, 2017