Deux jours après son échange musclé avec Laurence Ferrari lors du second débat de la primaire de la gauche, Arnaud Montebourg assure que ce n’est pas la journaliste qu’il visait.
Arnaud Montebourg met de l’eau dans son vin. Après avoir pris à partie Laurence Ferrari dimanche 15 janvier lors du second débat de la primaire de la gauche, l’ancien ministre du Redressement productif assure qu’il « n’a rien » contre la journaliste d’iTELE.
Alors qu’il pointait du doigt le manque de pluralisme dans les médias, Arnaud Montebourg s’était directement adressé à Laurence Ferrari, qui animait le débat avec Ruth Elkrief et Laurent Neumann. « Il y a même une chaîne, votre chaîne madame Ferrari, le propriétaire de votre chaîne, qui est allé jusqu’à détruire son outil de travail pour empêcher le pluralisme », avait alors jugé le défenseur du made in France, visant sans le nommer Vincent Bolloré, propriétaire du groupe Canal+, à qui appartient iTELE. Une sortie qui avait conduit la journaliste à lui répondre sèchement quelques secondes plus tard : « Concernant la chaîne que vous évoquez, iTÉLÉ, elle est là, elle est bien là et je la représente ce soir monsieur Montebourg ».
« Je n’ai rien contre elle »
Interrogé sur le sujet par des journalistes en marge de sa rencontre avec des salariés de McDonald’s, mardi 17 janvier, Arnaud Montebourg a affirmé qu’il ne visait aucunement Laurence Ferrari, ni même iTELE. « Je ne parlais pas de la chaîne, je parlais de son patron. Elle l’a pris pour elle. Mais je n’ai rien contre elle. Elle est plutôt sympathique la dame Ferrari », a ainsi expliqué le candidat à la primaire de la gauche, selon des propos rapportés par Le Lab d’Europe 1. « La dame Ferrari » appréciera.