Ce lundi, le journaliste du Monde Samuel Laurent dénonçait sur Twitter le montage d’une photo de Najat Vallaud-Belkacem circulant sur le net, sur laquelle les sous-vêtements de la ministre sortant d’une voiture sont visibles. Une publication qu’a retweetée le député Denis Baupin… accusé l’année dernière d’agressions sexuelles.
Une photo de Najat Vallaud-Belkacem détournée sur les réseaux sociaux, Le Monde s’insurge en ligne. Ce lundi, le journaliste Samuel Laurent dénonçait un cliché de la ministre de l’Education nationale sortant d’une voiture, vêtue d’une jupe tailleur, laissant entrevoir ses dessous. Sauf que voilà, selon le responsable des Décodeurs, cette photo serait en réalité retouchée : sur le document original, rien n’est visible.
« Toujours aussi faux, vos fakes sexistes. (vraie photo à droite) », démontre montage photo à l’appui Samuel Laurent. La publication a été retweetée près de 200 fois par les internautes… dont Denis Baupin. Un partage étonnant pour celui qui a été accusé d’agressions sexuelles par plusieurs élues l’année dernière, et qui a par ailleurs amusé le journaliste.
Toujours aussi faux, vos fakes sexistes. (vraie photo à droite, source : https://t.co/NOfARCPIBO pic.twitter.com/L4QbXrBs23
— Samuel Laurent (@samuellaurent) January 16, 2017
« Je ne suis pas le DSK des Verts »
Plusieurs membres d’Europe-Ecologie-Les Verts avaient assuré en mai dernier que Denis Baupin n’avait pas hésité à leur faire du chantage en leur proposant de coucher avec lui pour obtenir un poste clé au sein d’EELV, parti qu’il a quitté en avril dernier. Parmi les témoignages recueillis par France Info et Mediapart dans cette affaire, celui d’Annie Lahmer, conseillère générale de la région d’Ile-De-France qui assure qu’il l’a menacée de ne jamais obtenir de poste au sein du parti si elle refusait ses avances.
Denis Baupin, qui nie être « le DSK des Verts », peut toutefois compter sur le soutien de sa compagne Emmanuelle Cosse : « Evidemment, je continue de le croire, avait-elle déclaré en juin au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1. J’ai confiance en mon conjoint. Il m’a montré suffisamment de choses de sa vie, de son intimité, pour que je lui fasse confiance. »