Blessé à la cheville, Luka Karabatic a déclaré forfait la mort dans l’âme pour la suite du Mondial en France. Le handballeur en a profité pour passer un message à son grand frère, Nikola, la star des Bleus.
Nikola et Luka Karabatic sont inséparables dans la vie comme sur les parquets de handball. Les deux stars de l’équipe de France, qui jouent également au PSG en club, vont pourtant devoir vivre l’un sans l’autre pendant la suite du Mondial, organisé en France. Les Bleus, déjà qualifiés pour les 8es de finale, sont privés du plus jeune de la fratrie, Luka, blessé à la cheville lors d’un match de poules contre le Japon. Son forfait a été difficile à digérer et sa mère été très affectée par cette grosse tuile comme il l’a expliqué dans le quotidien Le Parisien ce mercredi 18 janvier : « Ça n’a pas été simple de dire au revoir aux copains. Ma mère, qui était là aussi, a eu à gérer un peu d’émotions. Ça m’a fait mal de la voir comme ça, je n’avais pas forcément envie de la voir pleurer…«
Nikola Karabatic aurait rêvé de vivre cette compétition à domicile jusqu’au bout au côté du petit ami de l’animatrice Jeny Priez. Il a dû digérer lui aussi le départ de son petit frère : « Je sais que ma blessure l’a touché. J’aurais ressenti la même chose si c’était lui qui avait dû partir.«
« Je suis sûr que ma blessure ne l’affaiblira pas »
Luka Karabatic est persuadé que sa blessure peut transcender le meilleur joueur de hand de la planète et il lui a glissé un message très touchant avant de quitter le groupe : « Je suis sûr que ma blessure ne l’affaiblira pas. Elle peut même lui donner un supplément d’âme. Avant de partir, je lui ai dit : ‘Maintenant, tu joues pour nous deux !’ Si ça peut nous permettre d’avoir un Niko encore plus fort qu’il est, c’est tout bénéfice pour l’équipe de France. » Luka Karabatic a donné rendez-vous à son grand frère le 29 janvier à l’AccordHotels Arena de Paris. C’est le jour de la finale du Mondial et il espère voir son grand frère et ses copains de l’équipe de France remporter une nouvelle médaille d’or.