Après avoir reçu une petite tape sur le visage mardi 17 janvier lors d’un déplacement en Bretagne, Manuel Valls a annoncé son intention de porter plainte contre son « gifleur ».
Il s’appelle Nolan, il a 18 ans et mardi 17 janvier, il a défrayé la chronique après avoir giflé Manuel Valls lors d’un traditionnel serrage de mains auquel s’adonnait l’ancien premier ministre lors d’un déplacement à Lamballe, en Bretagne. « Ici, c’est la Bretagne ! », a scandé le jeune homme au moment de son geste. Immédiatement maîtrisé puis violemment plaqué au sol par le service de sécurité, l’adolescent a été placé interpellé puis placé en garde en vue pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
Si Manuel Valls a poursuivi son chemin normalement après l’incident, il a annoncé dans le train qui le ramenait à Paris qu’il allait portait plainte contre Nolan. « Je porterai plainte parce que c’est un coup. Si vous laissez passer un acte de violence, si vous ne portez pas plainte, vous donnez l’impression que c’est possible », s’est justifié le candidat à la primaire de la gauche devant les journalistes, selon des propos rapportés par Ouest France.
« Un individu qui frappe un responsable politique, c’est grave »
Quelques instants plus tôt, l’ex-locataire de Matignon s’était déjà exprimé sur cet incident face caméra. D’un air grave et solennel, il avait déclaré : « Il y a ceux qui contestent la démocratie et ceux qui incarnent la démocratie. Ce sont les responsables politiques. Si je suis engagé, c’est parce que je n’ai jamais eu pas d’aller au contact de mes compatriotes, quelles que soient leurs opinions. Mais je sais que la démocratie, ça ne peut pas être la violence. Un individu qui frappe un responsable politique, c’est grave ».