François Hollande n’a pas du tout apprécié l’interview qu’Anne Hidalgo a accordé au journal Le Monde, publiée le 12 janvier dernier…
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les propos d’Anne Hidalgo n’auront pas laissé François Hollande indifférent. La maire de Paris a accordé une interview au journal le Monde, publiée le 12 janvier dernier – soit le jour du premier débat de la primaire de la gauche – et dans laquelle elle clouait au pilori à la fois le président, Manuel Valls et Emmanuel Macron. Selon des informations du Canard Enchaîné publiées ce mercredi 18 janvier, les blâmes formulés par Anne Hidalgo sont restés en travers de la gorge de François Hollande. « Je suis sidéré par sa violence et sa bêtise », a grogné le président, avant d’avoir une pensée pour le candidat soutenu par la maire de Paris : « je ne pense pas que cela va aider Peillon ».
Dans ladite interview, la maire de Paris accusait donc François Hollande, Manuel Valls et Emmanuel Macron d’être « responsables de l’immense gâchis du quinquennat qui se termine ». Elle affirmait que « seul le positionnement de Vincent Peillon peut permettre à la gauche d’être au deuxième tour » et qu’il « élève le débat. » Rien que ça !
Il faut dire qu’Anne Hidalgo n’a jamais caché sa déception quant au quinquennat de François Hollande. La maire de Paris a même avoué avoir un jour carrément pensé à quitter le Parti Socialiste… C’était début décembre 2015, alors que le débat sur la déchéance de nationalité battait son plein. Dans une interview pour le magazine Society en septembre dernier, elle a révélé avoir ainsi menacé le président : « je lui ai envoyé un petit mot. Je lui ai dit : ‘Sur la déchéance de nationalité, si mon parti soutient cette mesure-là, je quitterai ce parti.«