Face aux caméras de France 2 dimanche 8 janvier, Ségolène Royal est revenue sur sa défaite face à Martine Aubry alors que les deux femmes briguaient le poste de premier secrétaire du PS en 2008.
42. C’est le nombre de voix qui séparent Martine Aubry à Ségolène Royal lors du vote pour élire le premier secrétaire du parti socialiste en 2008. La maire de Lille a pris l’avantage sur l’ancienne candidate à la présidentielle, ce que personne ne voyait venir. Rapidement, les accusations de tricherie vont bon train.
« Il y a eu des tripatouillages dans le camp de Ségolène Royal mais de façon artisanale. Les pros de la fraude se trouvent dans le camp de Martine Aubry et le résultat est tellement serré que la fraude va jouer un rôle déterminant », a analysé le journaliste Antonin André dans un document de 20h55 consacré à « la guerre des gauches » et diffusé dimanche 8 janvier sur France 2. « Ils ont triché, voilà. La triche », a de son côté tranché Ségolène Royal, elle aussi interrogée dans le documentaire. « C’est pour ça que quand j’entends le parti parfois donner des leçons de moral sur le fonctionnement démocratique, ça m’amuse », a ajouté celle qui est aujourd’hui ministre de l’Environnement.
Si certains, à commencer par son porte-parole de l’époque Manuel Valls, lui conseillent de porter plainte, Ségolène Royal y renonce et prône l’apaisement. « Si jamais je traîne les dirigeants qui ont triché au tribunal, c’est le parti qui va en être douloureusement frappé et donc qui va être bénéficiaire de cela ? La droite », a-t-elle analysée. Closer.fr vous propose de visionner la séquence.