Interrogé sur ses liens avec le Qatar ce jeudi 5 décembre sur France Info, Jean-Marie Le Guen a pris la mouche…
Il prend la mouche ! Jean-Marie Le Guen l’a affirmé aux journalistes : il en a ras-le-bol qu’on l’interroge sur ses relations avec le Qatar. Le secrétaire d’Etat chargé du Développement et de la Francophonie est en effet bien souvent questionné à ce propos depuis la publication d’une enquête, Nos très chers émirs, menée par les journalistes Georges Malbrunot et Christian Chesnot. Et ce jeudi 5 janvier, c’était la goutte d’eau !
Le livre révèle en effet les liens étroits entre plusieurs hommes politiques français, de droite comme de gauche – dont Jean-Marie Le Guen – et les pétromonarchies du Qatar.
« Je vais vraiment en avoir marre, hein« , a lâché l’ancien député de Paris sur le plateau de France Info ce jeudi matin. Puis de dénoncer une « polémique honteuse ». « Il n’y a pas l’ombre d’une preuve dans ce qui est apporté. J’y apporte le plus grand démenti », a-t-il continué, très remonté.
« C’est par corporatisme journalistique [que la polémique] est reprise ici et là par certains. C’est franchement scandaleux« , a accusé le secrétaire d’Etat, qui a d’ailleurs porté plainte pour diffamation le 27 octobre dernier. Les journalistes à l’origine de l’enquête qui a provoqué le courroux de Jean-Marie Le Guen sont pourtant formels : les informations fournies dans le livre sont véridiques à « 100,1%« , comme l’a rapporté l’un des auteurs à France Info. Il n’y a que la vérité qui fâche ?