Planning chargé pour François Hollande en janvier. En pleine campagne pour la primaire de la gauche, le président multipliera les déplacements à l’étranger.
François Hollande prend-il la fuite ? Durant tout le mois de janvier, le président sera en effet en déplacement à l’étranger : comme l’a rapporté le JDD ce lundi 2 janvier, le chef d’Etat va s’illustrer par son absence durant ce mois de campagne pour la primaire de la gauche. Il ne perd pas de temps : après avoir adressé ces vœux le 31 décembre, François Hollande est arrivé sur le sol irakien ce lundi 2 janvier afin d’y rencontrer les soldats français formant les forces spéciales d’élite du contre-terrorisme (CTS). « Tout ce qui contribue à la reconstruction en Irak, c’est autant de conditions supplémentaires pour éviter qu’il puisse y avoir de la part de Daech des actions sur notre propre territoire« , a déclaré François Hollande sur place.
Le président se déplacera ensuite à Bamako les 13 et 14 janvier pour un sommet France-Afrique. Puis il s’envolera pour la Colombie et le Chili du 21 au 24 janvier – soit en plein durant le premier tour de la primaire de la gauche, le 22 janvier. La veille du second tour, le 28 janvier, le chef d’Etat se rendra à Lisbonne pour assister à la réunion des pays méditerranéens de l’Union européenne. Un planning ultra-chargé pour celui qui n’a pas caché ses regrets quelques temps après avoir renoncé à briguer un second mandat présidentiel.
François Hollande ne veut pas s’impliquer
François Hollande cherche-t-il à prendre la fuite ? A se tenir occupé durant ce mois de bataille électorale dont il s’est retiré et qu’on imagine amer pour le président ? Ou s’éloigner le plus possible afin d’éviter d’avoir à soutenir l’un des candidats ? « Si j’ai décidé de ne pas être candidat à la primaire, ce n’est pas pour m’y impliquer« , aurait confié à ses proches le chef d’Etat, selon le JDD.
Peut-être prépare-t-il également son avenir : selon certains observateurs, le président pourrait continuer sa carrière politique à niveau international après mai prochain. Pour rappel, il avait été élu « Homme d’Etat mondial de l’année 2016 » par la fondation interconfessionnelle « The Appeal of Conscience ». Un titre qu’il honore comme il se doit en ce premier mois de l’année 2017 !